Vous vous demandez pourquoi je n'ai pas écris depuis le 10 octobre? C'est simple : j'ai été attaquée par un virus de grippe à grandes dents. Le genre qui vous prend par surprise un vendredi soir et qui ne vous lâche pas pendant une semaine. Maux de tête intenses, courbatures, ganglions gros comme des tomates cerises, mal de gorge. La totale. Déjà que j'avais eu un rhume quelques semaines, là ça en était trop!
Le weekend dernier, je l'ai passé sous les couvertures en grelotant et en me demandant si j'allais retourner au boulot le lundi. Tout le weekend, j'ai gobé des Tylénols aux quatre heures pour faire passer la douleur et la fièvre, mais je n'ai eu que très peu de moments de pleine lucidité.
En fait, pendant tout ce temps, je stressais car même malade, je devais m'assurer du roulement à peu près convenable de la maisonnée : avoir des repas pour la semaine à venir, des vêtements propres pour les enfants, signer des !"/"/$/$%??&$ de chèques pour l'école et idéalement, il aurait fallu que j'achète de une nouvelle tuque et des gants à mon aîné et un "suit" de transition automne-hiver pour le petit.
Mon chum a fait son grand possible pour divertir, nourrir et laver les enfants pendant tout le weekend de la semaine dernière, mais sans moi, tout le volet "planification" manquait. Nous nous sommes débrouillés en achetant des repas surgelés pour la semaine à venir, mais pour le reste, ce fut le bordel dans la maison pendant toute la semaine. Dès mardi, la maisonnée était complètement désorganisée. Même si j'ai travaillé de la maison cette journée-là, j'étais dans un état tellement piteux que je n'ai pas été capable de faire du multitâche. Donc, pas de lavage, pas de ménage. R-I-E-N! Depuis, les planchers sont sales, il y a du sable partout, tout traîne et la housse du divan que j'ai lavée il y a 2 semaines n'a jamais été repassée. Le peu d'énergie qui me restait a servi à faire mon boulot, à réchauffer des repas au micro-ondes et à préparer mes monstres le matin.
Ainsi, même si on a un "set up" parfait pour équilibrer sa vie entre le boulot et la vie de famille, il n'en demeure pas moins que la maladie est un facteur de désorganisation majeur. Et là, ce n'était qu'une grippe! Imaginez ceux et celles qui doivent composer avec une maladie grave. Une seule petite grippe et toute la maisonnée fout le camp, les enfants sont habillés tout croche, les repas sont sommairement équilibrés, le ménage n'est pas fait. Il faut "se parler" pour ne pas péter sa coche!
Ce weekend, on fait de la récupération : je réponds aux besoins essentiels, comme aller acheter des vêtements automne-hiver aux enfants, faire le plein de petites mitaines et tuques pour ne pas avoir à les chercher le matin, et s'il me reste un peu de courage, je vais faire un peu de rangement et du repassage. J'ai décidé de ne pas cuisiner et d'aller me chercher d'autres repas surgelés parce que j'ai encore besoin d'un peu de repos.
Et là, je viens de vous écrire en prenant un bon petit verre de vin bien mérité! Santé!Mamamiiia! - L'état de la mère ou la mère dans tous ses états
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