samedi 23 octobre 2010
Je me souviens d’avoir lu un tome de la Pléiade des œuvres romanesques d’Hemingway allongé dans un hamac au bord de l’océan à Playa del Carmen (c’est au Mexique au sud de Cancun). C’était un moment très agréable. Mais, je me souviens aussi que ces romans ne m’avaient pas vraiment captivé, quand je les compare à des romans d’aventures de la même époque comme ceux de Kessel par exemple, je me dis qu’il n’y a pas photo. C’est peut-être dû à la traduction française qui est difficilement comparable à la langue tellement belle de simplicité de Kessel. Finalement, je m’aperçois que ce que j’aime dans ce type de roman ce n’est pas l’histoire mais les mots et les phrases, cela doit être pour cela que j’affectionne tout particulièrement l’œuvre de Proust.
J’ai dû aller vérifier que j’avais bien lu « Pour qui sonne le glas » pour me souvenir de l’avoir lu, ce n’était pourtant pas il y a si longtemps que cela. Mis à part le cadre général – la guerre d’Espagne – je n’en avais aucun souvenir et j’ai fait un petit tour sur Wikipedia pour vérifier que le film collait bien au roman. C’est le cas, et c’est pourquoi le film m’a déçu. Cette petite histoire au milieu de la guerre m’a laissé assez indifférent et comme la réalisation très Hollywoodienne n’apporte rien – comme souvent – je n’ai mis qu’une petite étoile très indulgente