Dans un long entretien accordé au quotidien régional La Provence, José Anigo dévoile ce qu’il s’est passé pendant l’été au sein de l’OM. Le Directeur Sportif de l’OM s’est senti « placardisé » et n’a que très peu apprécié cette période. Extraits.
Son avenir
Je ne me projette jamais plus loin qu’une année. Si j’étais carriériste, je vous dirais que d’ici cinq ans, ayant fait le tour de la question, il sera temps pour moi de tourner la page. De changer de vie. La meilleure solution est de trouver une nouvelle voie, peut-être à l’étranger. Telle est ma réflexion à l’heure où l’on se parle. Mais je ne sait pas où j’en serai dans cinq ans.
Son isolement cet été
Si ce n’était pas le cas, ça y ressemblerait fortement. Pour être poli, je vais dire que j’ai été oublié. Moi comme Antoine Veyrat d’ailleurs. Nous sommes ressortis du placard durant les quinze derniers jours du Mercato. Je pense avoir une explication. Mais je n’ai pas envie d’avoir mal à la tête. Il n’est pas nécessaire d’y revenir aujourd’hui alors que la saison est lancée. Vous savez, je n’ai pas oublié, mais cela ne m’empêche pas de vivre.
Le club obéit à une organisation, une structure bien en place. Il y a l’actionnaire, Margarita Louis-Dreyfuss, le président du conseil de surveillance, Vincent Labrune ; le président du directoire, Jean-Claude Dassier. Tant que ces personnes auront confiance en moi, je ne me poserai pas la question de partir et je ne prendrai pas la rumeur pour argent comptant. Beaucoup de choses me sont revenues aux oreilles, par des gens qui ont pignon sur rue, dans ce métier et qui les ont ébruitées. Cela a eu un avantage : de poser des questions claires aux personnes intéressées.
Ses relations avec Deschamps
Elles ne se sont ni améliorées, ni dégradées. Cela nous permet de travailler correctement. Je n’interfère en rien dans son quotidien. Je ne suis pas un élément bloquant. Nous sommes dans deux mondes différents. Didier est dans le résultat immédiat. Je me mets dans une réflexion plus lointaine pour le club. Ces rapports nous conviennent parfaitement.
Sur le niveau actuel de l’équipe
On a connu ces périodes d’incertitudes la saison dernière avant de nous en sortir. Quand les cadres reprendront à bras-le-corps leurs prérogatives, tout rentrera dans l’ordre. Car ce sont eux qui doivent remettre l’équipe dans le bon sens
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de La Provence ce samedi.