Au hasard de l’onde, on rêve, on fraternise ou on déteste. On pose des jalons à chaque degré sans autre préoccupation que celle de se hisser à la hauteur nécessaire pour avoir une vue panoramique de la vie.
Par affinité et par plaisir aussi, nous entretenons avec la blogosphère des rapports de bonne ou de moins bonne entente, sans jamais oublier qui nous sommes et ce que nous cherchons à exprimer le plus clairement possible, avec passion et tolérance.
Parmi les blogueurs, Didier Goux, homme complexe aux idées savonneuses – je dis ça pour la mousse, il en produit -- fait partie de ces personnes avec lesquelles nous entretenions, dirais-je, une cohabitation du Troisième type. Il s’était instauré entre nous une sorte de jeu de dupes dans lequel les « bonnes manières » faisaient, sauf exception, la part belle à l’indulgence. Nous n’ignorions pas, bien sûr, que Didier Goux se la jouait un peu, pensant nous la jouer.
Didier Goux est un faux modeste et, à l’occasion, un vrai gougnafier en bâtiment. Par curiosité, par plaisir et par politesse, nous – mais particulièrement moi – lui accordions un certain crédit au nom d’un principe de liberté auquel les ruminants sont très attachés. Je passe sur les satellites de monsieur Goux qui commentent son blog à chaque vent expulsé par le Maître : un ramassis de fracassés que la prosternation avilit au-delà de ce qui est humainement concevable. Nombreux et méchants, ils ne quittent la fange que pour aller se vautrer dans une fosse plus profonde. L’ensemble dégageant une forte d’odeur de décomposition. Consciemment ou non, Didier Goux en est le vecteur. Comme l’écrivait Balzac dans Eugénie Grandet : « La flatterie n’émane jamais des grandes âmes, elle est l’apanage de petits esprits qui réussissent à se rapetisser pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent. ».
Depuis une quinzaine, en pleine période de grèves et de revendications, alors que le citoyen manifeste ses craintes et exprime dans la rue une colère justifiée, Didier Goux et ses colporteurs, consacrent une énergie incroyable à taper du Ruminant ou sur tout ce qui présente à leurs yeux une connotation dangereuse pour ces valeurs dans lesquelles ils sont racinés et qui ont du mal à cacher leurs origines. Pourquoi ?…
Du simple papier à la flopée de commentaires qui l’accompagnent -- grosses tartines bien beurrées -- la poubelle déborde. Dans « Ce crétin septuagénaire (il en faut) », se surpassant, Didier Goux passe en revue tout ce que la pensée humaine peut avoir de sordide en matière de bassesse. Du mensonge à la déformation, il donne la pleine mesure d’une âme sans noblesse. S’il avait bien lu ce « crétin septuagénaire » de Rémi, il aurait saisi, dans son humanité, la portée du propos incriminé. Mais non ! Trop pressé qu’il était de conforter son délire de croisé auprès d’une faune assoiffée. Le pied bien calé sur l’accélérateur, il fonce comme un damné dans le mur de mélasse avec laquelle il fabrique le combustible qui le fait rouler.
En cette période trouble et troublante pour le pays, où il est question d’affaires sales, de justice et de démocratie confisquées, monsieur Goux gère ses poubelles, sans souci du tri sélectif. Entre le plastique, les cartons et le principal, les dates ont du mal à trouver place dans son esprit. Pas le temps d’en déposer une qu’on annonce déjà la date de passage des suivantes…
Lamentable, débile, méchante, indigeste et gratuite, ainsi apparaît la pensée de monsieur Goux.
On ouvre les fenêtres !