Can't Fight The Biology // 12 11o ooo tlsp.
Casser la routine, voilà le leitmotiv de cet épisode ! Tandis que le Chief, Bailey et Derek sont au second plan, les petits nouveaux se font tout doucement une place au sein du Seattle Grace. Certains diront qu'il est temps. De mon coté, je préfère largement que les personnages s'imposent à nous et non qu'on nous les impose. Jackson aura mis du temps avant d'avoir son intrigue (hormis une petite la saison dernière) mais le moment est venu et sans grande surprise, c'est à Teddy qu'on l'associe maintenant que son psy est parti. C'est quelque chose que je souhaitais depuis longtemps donc je ne vais pas me plaindre. Et je préfère largement ça à un couple Jackson/Lexie, ou Teddy/Alex, qui étaient des options envisageables. Jackson sait user de son charme et de ses abdos pour obtenir ce qu'il veut. On n'avait pas encore eu ce genre de specimen chez les médecins de Grey's Anatomy. Quoique McSteamy est un peu dans ce genre-là mais il est beaucoup moins subtil dans son approche. Toujours est-il que Teddy n'est pas tombée dans le panneau bien longtemps et a su le remettre en place bien comme il fallait. Cela ne devrait pas les empêcher de coucher ensemble. L'opération séduction a commencé ! Puis il doit aimer ça Jackson les femmes qui lui résistent. De son coté, April s'affirme grâce Meredith qui l'aide pas mal à intégrer le groupe, ce qui créé une rivalité avec Lexie assez intéressante dans le fond mais pas tellement dans le déroulement. Ce n'était pas particulièrement drôle de les voir se chamailler mais ça en dit long sur la relation entre Lexie et Meredith qui est toujours difficile malgré le temps qui passe. Meredith ne va pas se confier à sa soeur. Lexie en (c)rêve. "You're not crazy. You're a Grey".
Pilier de la série souvent contesté, Meredith est devenue indispensable et surtout infiniment attachante. Les intrigues "bébé" ne me plaisent pas en général toutes séries confondues mais là je dois dire que ça part plutôt bien. Et puis à moins d'un miracle, ils ne sont de toute façon pas prêts de l'avoir ce bébé avec Derek. La biologie est contre eux, pourtant leur union n'est pas contre-nature. Pour complexifier les choses intelligemment, on revient sur la maladie d'Ellis Grey et sur l'importance qu'elle pourrait avoir dans le futur pour Meredith. Et si elle était elle aussi atteinte d'Alzheimer ? Comment pourrait-elle assumer l'éducation de son enfant dans ces conditions ? Ce sont des questions qu'elle ne devrait pas se poser mais c'est Meredith, elle est angoissée et torturée et les tentatives d'apaisement de Derek n'y feront rien. On ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de se placer de son coté à elle dans le sens où il faut du courage pour affronter les choses comme elle le fait actuellement. Elle a un comportement d'adulte, et Derek voudrait l'en dissuader, lui qui est médecin en plus ! Curieux mais pas complètement illogique.
Les cas médicaux de la semaine, plutôt nombreux, m'ont bien plu. Il n'y avait rien de très original ni rien de drôle mais des petites histoires émouvantes bien que survolées. Recevoir Frances Conroy en guest-star, c'était un événement il y a trois ans mais plus du tout aujourd'hui. Elle est partout : Desperate Housewives, How I Met Your Mother, Nip/Tuck, Happy Town... A chaque fois, elle est un peu voire beaucoup folle. Elle a les "crazy eyes" il faut dire. Elle est toujours géniale mais on se lasse forcément de toutes ses prestations similaires. Ce n'est pas de sa faute à elle, faut bien qu'elle mange ! Le cas du danseur était très joli, même s'il me semble qu'on avait eu une ou deux fois des histoires similaires. Le petit passage où il danse était mignon, bien que la danse exécutée était un peu bizarre. Le cas de "l'homme aux vers" n'avait qu'un intérêt : celui de montrer à Cristina qu'il fallait qu'elle reprenne la bataille à tous les niveaux : dans sa vie professionnelle bien-sûr mais aussi dans sa vie personnelle. Elle devrait rapidement retourner au bloc opératoire et pour l'appartement avec Owen, c'est fait ! A ce propos, j'ai adoré ce dialogue : "Hostile Uterus. Looking for an apartment with my husband. At least it's not cancer !". Je n'ai pas énormément accroché au cas de la femme interprétée par Diane Farr mais c'est à cause de l'actrice que je n'aime pas du tout. Les répercussions déjà évoquées sur Meredith étaient plus intéressantes. Sinon, j'ai bien aimé la soudaine "haine" d'Arizona pour Mark. Il est tellement envahissant que je ne peux que la comprendre. Ca s'est arrangé rapidement. Bon ben voilà, il faut aussi des petites intrigues comme ça de temps en temps pour maintenir ou affirmer les complicités.
// Bilan // Il en faut du talent pour caser autant d'intrigues dans un épisode de 42 minutes. Et il en faut encore plus pour que tout s'articule à la perfection. Ce talent, les scénaristes de Grey's l'ont depuis toujours.