Dans une interview au Journal du Dimanche, le président de l’Agence nationale des Services à la Personne (ANSP)
Cette mesure permettrait selon lui de financer le vieillissement de la population dans l’hexagone. Sa proposition fait réfléchir sur le droit à la « dignité », car un grand nombre de personnes âgées désirent rester à leur domicile même s’ils perdent leur autonomie. Effectivement, ils préfèrent vivre dans un endroit familier où tous leurs souvenirs sont conservés et où ils gardent certaines habitudes.
Laurent Hénart constate qu’il n’y a pas d’autre choix que de développer les emplois de services à la personne. Cette journée de RTT en moins permettait le développement de certains emplois (aides aux personnes âgées, etc). Il compte ainsi sur la solidarité des français.
La proposition du président de l’ANSP n’est pas sans rappeler la Journée de solidarité de Jean-Pierre Raffarin, en 2004. Il s’agissait d’une journée de travail non payée en l’occurrence le lundi de Pentecôte. Ce dispositif avait été assoupli en 2008, car il s’agit désormais de sept heures non payées dans l’année.
Laurent Hénart explique qu’il faut également modifier l’impôt versé à la Sécurité sociale (le CSG) et mettre en place un système d’assurance pour que les français préparent mieux cette période importante dans une vie. Monsieur Hénart engage donc la solidarité français pour le développement de l’aide à domicile pour nos aînés.