Ben oui, une fois n’est pas coutume mais les lectures du moment sont très rapprochées pour cette fois, à cause des problèmes de livraison. D’ailleurs, j’ai pas encore pu lire quelques nouveautés (qui me faisaient pourtant de l’oeil). Du coup, je me suis lancé dans la lecture de mangas dont j’avais un peu oublié l’existence ou que je voulais lire depuis longtemps.
- Number 2: Dans la guilde des tueurs, Toriko, n°5, et Sakura, n°4, se battent car ce dernier a blessé l’ami de Toriko. L’affrontement est brutal mais aucun de deux ne prend réellement l’avantage sur l’autre. C’est alors que débarque Edelweiss, la suivante du n°3.
Pour être tout à fait honnête, ce manga me déçoit beaucoup. En premier lieu à cause d’un scénario relativement vide, qui tourne autour de la vengeance d’un jeune homme. C’est du vu et revu mais le pire c’est que Number n’apporte pour le moment rien de nouveau.
D’autre part, et c’est un point qui appuie encore plus sur le premier, les personnages sont faiblards. Surtout le héros, ce qui est un poids. Oscillant entre le pleurnichard de base et le fou furieux épais comme une feuille de calque, il est déprimant au possible, enterré dans son passé et son désir de vengeance. Sakura, qui occupe une grosse partie de ce tome, n’est guère plus intéressant, faussement mauvais, mais vraiment insipide. Seul le n°1 est charismatique mais bien entendu, c’est celui qui apparait le moins.
Ces manques cruels se ressentent sur l’ambiance générale. On peine à finir le tome car on se demande vraiment où tout ca nous emmène. J’espère juste que que ca ira un peu plus loin que la simple vendetta d’un jeune garçon, traumatisé par la mort de sa famille. Par contre, le petit coté yaoi du manga plaira à certaines (non, je ne vise pas Fuj…, personne ^^).
- Le Nouvel Angyo Onshi 1: Le royaume de Jushin avait pour habitude d’employer des justiciers officiels. Malheureusement, ce royaume a aujourd’hui disparu. Mun-su, un ancien Angyo Onshi, parcourt le monde et exerce toujours sa fonction.
Alors là, par contre, c’est du bon, du très bon même. J’ai longtemps attendu avant de lire ce manhwa mais ca valait nettement le détour. J’avoue que le résumé et la couverture ne provoquaient chez moi qu’un intérêt vraiment minime mais l’erreur est humaine.
Le premier tome commence très fort, avec un héros charismatique et, bien que justicier, montre un visage assez sadique parfois. Ce genre de héros est celui que je préfère car un personnage trop gentil n’a pas autant de potentiel et de possibilités. J’ai surtout aimé son coté Spike, avec un zeste de Guts. Bon, c’est vrai que pour le moment, je n’en suis qu’au début mais nul doute qu’il ne me décevra point.
Je ferai surement une note sur ce manga, une fois que j’en aurai lu un peu plus car après un tome, difficile de dire que les suivants de la même qualité, même si ce que j’ai pu lire me laisse à penser que ca sera le cas.
- Soul Eater 2-3: Maka et Black Star, ainsi que leur arme démoniaque sont envoyés en mission, dans le but de vaincre Sid, un ancien professeur de Shibusen. Mais la tache s’avère plus compliqué que prévue.
Sans être mauvais, Soul Eater est très gamin et parfois lourd. Bon, j’avoue que ce sentiment ne concerne réellement que les deux premiers tomes que j’ai pu lire et que le 3ème est un peu plus palpitant, en raison d’une histoire qui se suit sur plusieurs tomes et non plus quelques pages. Néanmoins, ca n’efface pas le coté gamin et le dessin trop raide à mon gout.
Les personnages ne sont guère très fouillés pour le moment et même si on note quelques portes ouvertes, je doute que ca avance dans le bon sens (mais bon, l’erreur est humaine). Black Star me gonfle tout particulièrement avec son égo surdimensionné, même s’il est très attaché à son arme, avec qui le lien est profond. Mais l’histoire tourne surtout autour de Maka et de Soul Eater. C’est d’ailleurs une bonne chose puisque c’est de loin le point le plus intéressant des 3 premiers tomes.
Un divertissement qui fait son travail mais que j’ai du mal à suivre. Le dessin particulier ne prend pas pour moi et les personnages guère plus. On verra au compte goutte pour le reste.