Je ne suis pas particulièrement addict de la sortie de matraque : ce n’est pas dans mes usages, et en plus ce n’est pas très socialement à la mode en ce moment en France, même si ça tend à devenir une pratique coutumière, voire quotidienne, rappelant un peu les images qu’on pouvait avoir de certains pays sud américains il y a une bonne trentaine d’années. Bref, je reviens à mes chevaux puisque après une année passée en compagnie du Forester, il était temps de lui appliquer une petite révision »de routine », si je puis dire. Logiquement, je me suis retourné vers le concessionnaire local (qui cela dit en passant, est le concessionnaire d’un bon tiers des marques à quatre roues). Me voilà donc avec un rendez vous calé chez Pigeon, dont le nom, jusqu’à aujourd’hui, me laissait assez perplexe, surtout pour une officine mécanique, dont, justement, les clients sont souvent affublés de ce sobriquet. Et là, la concordance est simplement remarquable. Pour preuve, une révision de base, qui devait déjà me coûter un bras pour quelques litres d’huile et autres accessoires « made in China », m’en aura finalement coûté deux. La faute à quoi ? Principalement la revente d’une huile de boite auto, que je connais assez bien pour en utiliser régulièrement pour ma danseuse mécanique amerloque. Tenez vous bien : 150 euros les deux bidons ! Quand on sait que le bidon est commercialisé une quinzaine de dollars aux US, ça fait un peu mal où je pense. Il ne me reste plus qu’à trouver un nouveau concessionnaire moi… Roooooaaaaarrrrrr.