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Chrono : L’ère Clemente
Écrit par Mutations
Vendredi, 22 Octobre 2010 16:58
’èéééààéèéûê
Or l'une des faiblesses de la sélection actuelle, apparues au grand jour face à la Rdc, c'est qu'elle manque de cadres au moment où le nouvel encadrement technique est encore à la recherche de ses repères. Sur le plan technique, l'incontournable Samuel Eto'o est trop seul, même s'il peut par à coups faire la différence sur quelques actions offensives. Au milieu du terrain et en défense, devant un jeune gardien quoique sans reproche jusque là, c'est la cour de recréation : pas un seul leader, phénomène qui ne se décrète pas mais arrive tout naturellement au bout de l'expérience, de l'imprégnation des exigences de la haute compétition et de la vie en groupe, et de l'engagement personnel et permanent pour la cause du drapeau. Sur le plan psychologique aussi, le capitaine est tout seul et ne peut pas tout faire, motiver les jeunes et leur inculquer l'esprit Lions, rameuter les troupes, galvaniser et recadrer, tout en s'investissant pour faire la différence sur le terrain...
Alors, après le traumatisme de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, les deux victoires obtenues sous l'intérim de Jacques Songo'o, en amical contre la Pologne et lors de la première journée des éliminatoires de la Can 2012 face à l'Ile Maurice, c'était bon pour le moral d'une sélection qui sortait d'une série noire de dix matches sans succès dont trois défaites de rang. Mais ce fut un grand tort pour le nouvel encadrement technique et les dirigeants du football camerounais de croire que la vie serait ainsi trop facile. A ce titre, la gestion de l'affaire du bannissement souterrain des cadres qui avaient participé avec brio à la double qualification à la Can et au Mondial 2010, avant que le management désastreux du coach Paul Le Guen pendant les phases finales de ces compétitions les transforme en parias, aura été très mauvaise. Les dirigeants camerounais ne sortent pas grandis de cette histoire ; ils ont beau déclarer, sans s'en convaincre eux-mêmes, que personne n'a été sanctionné, ils auront toujours tout le mal à expliquer la mise à l'écart d'un garçon de 23 ans, qui est l'un des meilleurs à son poste dans le monde et flambe de mille feux dans le championnat anglais et la Champions League européenne. Ils auraient gagné à être transparents plutôt que de s'enfermer dans un flou coupable. Tout comme ils ont été mal inspirés de recruter à nouveau un sélectionneur qui va résider à l'étranger.
Mais ce qui est fait est fait, et il n'est jamais trop tard pour bien faire. Nous saluons à cet égard la mission diplomatico-sportive, conduite par l'ambassadeur itinérant Roger Milla, qui a été dépêchée en Europe pour rencontrer certains cadres de l'équipe du Cameroun de football. Nous supposons qu'il s'agit d'atténuer une frustration éventuelle née de leur bannissement maladroit, puis de les motiver pour répondre à l'appel de la nation, laquelle s'est mise toute seule en danger dans le cadre des éliminatoires de la Can 2012. Il faut bien réunir toutes ses forces à l'heure du combat !
Quant au staff technique dirigé par l'Espagnol Javier Clemente, la douche froide reçue le 9 octobre dernier à Garoua est peut-être arrivée au bon moment. Nous espérons qu'ils ont compris que l'on ne fait pas forcément la reconstruction par l'exclusion et l'improvisation. Que le sélectionneur et ses adjoints (l'un jouait à Pouma et l'autre à Douala quand ils furent en leur temps appelés en sélection), dont nous ne doutons pas de la qualité, se mettent donc enfin au travail, au service de l'équipe du Cameroun pour laquelle ils ont été recrutés.
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