Bruce Willis, en promotion à Paris pour son dernier film, a déclaré :
"aimer l’engagement «émotionnel» des Français dans les conflits sociaux, même si ceux-ci «ne sont pas formidables à vivre».
«J’aime beaucoup la France et son côté émotionnel dans la politique», a affirmé Bruce Willis jeudi lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur le conflit des retraites en France.
«La politique américaine est incontrôlable et les gens ont perdu leurs émotions quand il se passe quelque chose. Je suis mal placé pour parler de la retraite mais c’est très important. Moi je suis pro-choice, pour le droit de choisir. Les manifestations dans la rue et les conflits ne sont pas formidables à vivre mais c’est très important de garder ce côté émotionnel et de s’engager.» A l’affiche de Red (Retraités-extrêmement-dangereux), l’une des productions américaines les plus musclées de l’année qui sortira le 17 novembre, l’acteur Bruce Willis a déclaré qu’il pensait «rarement» à sa propre retraite.
«Je ne me pense pas en retraité, même si je le serai un jour, soit par choix, soit par obligation. J’adore toujours le travail que je fais et le processus de faire un film. Dans ma tête, j’ai toujours 28 ans. Si je dois me battre, m’engager, je suis prêt à gagner», a-t-il expliqué.
Calme et souriant, l’acteur de 55 ans, «mal à l’aise quand il s’agit de parler de (ses) films, même si ça fait partie du business», est revenu sur celui de Robert Schwentke, metteur en scène allemand, où il partage l’affiche avec trois autres «retraités» de la CIA qui vont l’aider dans ses aventures: John Malkovitch, Helen Mirren et Morgan Freeman.
Grand amoureux de la France, Bruce Willis a déclaré adorer venir pour «s’échapper des Etats-Unis et de Los Angeles». «Je suis toujours le bienvenu, j’aime l’art de vivre, le rythme de vie, je mange très bien… Et vos paparazzis sont très bons», a-t-il ponctué avec ironie.
(Source AFP via Libé)