Mais revenons quelque peu en arrière.
Pendant très longtemps, mes goûts de lecture se sont limités à la Fantasy. C'est un genre dont le souffle épique m'offrait une échappatoire dans un quotidien pas toujours très reluisant. Ainsi aie-je découvert des monuments tels que Howard, Leiber, Tolkien ou Zelazny... Mes quelques incursions enfantines et adolescentes dans la Science-Fiction se limitèrent à de grands classiques tels que La Machine à explorer le temps ou L'Île du docteur Moreau, d'H.G. Wells, ou bien encore Niourk, de Stefan Wul. Même si ce sont là des oeuvres importantes, elles ne m'ont pas vraiment donné l'envie d'aller plus loin dans ce genre pourtant si vaste (comme je le découvrirai bien des années plus
Par la suite, je découvrais des auteurs que j'estime majeurs en Fantasy, tels que Pratchett (les fameuses annales du Disque-Monde, ou la trilogie des Gnomes) ou bien encore Moorcock (Corum ou Elric...). Je me fourvoyais aussi vers des auteurs moins importants, dont Terry Brooks fait partie...
Cependant, je sentais inconsciemment que quelque chose me manquait dans ma culture de genre. Alors que je tournais en rond avec la Fantasy, trouvant de moins en moins de nouveaux auteurs intéressants tant par le style que sur le fond, je me suis dit que pour acquérir de la matière nouvelle, il me fallait me
Et cette revue, c'est Bifrost bien sûr ! Dès les premières pages de celle-ci, ça a été pour moi une véritable révélation.
Mais pourquoi un titre aussi pompeux à cette chronique qui vous narre une découverte que bien d'autres avant moi avaient eu le bonheur de faire ? Parce tout un monde s'ouvrait alors devant moi : celui de la Science-Fiction !
Là où je trouvais que la Fantasy piétinait quant aux thèmes abordés, les sujets
Fort de ses 620 abonnés (apparemment, leur nombre ne cesse d'augmenter), la revue Bifrost s'adosse à une structure éditoriale de taille moyenne, Le Bélial'. Sans être totalement
Mais alors, me direz-vous, pourquoi diable suis-je en train de vous parler de Bifrost, outre le fait qu'il s'agit-là d'une revue formidable ?
Eh bien tout simplement parce que je viens de recevoir aujourd'hui même le numéro 60 de ma très chère revue. C'était donc pour moi l'occasion de vous en faire part. Pour tout vous dire, rien que la splendide couverture signée par un Eric Scala très en forme vaut le coup d'oeil. Ensuite, et c'est bien là l'essentiel, le dossier de cette mouture d'automne est consacré aux vampires. Bien sûr, certains aigrefins accuseront la revue de surfer sur la mode des suceurs de sang, mais cela n'entamera en rien mon plaisir de cette lecture devenue essentielle !
Voilà ce que je pouvais vous dire de ma découverte de cette formidable revue qui m'a permis de m'ouvrir à tout un pan de la littérature de genre. J'aurais bien sûr l'occasion de chroniquer ce numéro très bientôt...
A.C. de Haenne