Magazine Cinéma

Les Seigneurs de Dogtown – Catherine Hardwicke

Par Metstacapuche @metstacapuche

Critique du film Les Seigneurs de Dogtown (Lords of Dogtown) de Catherine Hardwicke, inspiré de l’histoire des Z-Boys, avec Emile Hirsch, Heath Ledger, Nikki Reed, John Robinson… sortie cinéma 07/2005

Les Seigneurs de Dogtown – Catherine Hardwicke

Avant de pondre le désastreux premier épisode de Twilight, étron cinématographique (et littéraire) dénaturant le vampire en tant qu’incarnation de la pulsion sexuelle pour en faire un minet dont la peau brille au soleil, Catherine Hardwicke évoluait dans le cercle fermé des réalisateurs talentueux. Avec comme sujet de prédilection l’imprévisibilité et la naïveté de l’adolescence (Thirteen) et l’ambition de raconter des histoires inspirées de faits réels, elle nous offrait en 2005, sur un plateau d’argent, Les Seigneurs de Dogtown, une fresque retraçant les premières années de carrière de trois légendes incontournables du skateboard Californien dans les années 70 : Jay Adams, Tony Alva et Stacy Peralta.

Une caméra grunge, un script efficace, un casting de choix : Heath Ledger (Chevalier, Les Frères Grimm, The Dark Knight) et Emile Hirsch (Girl Next Door, Into the Wild, Harvey Milk) en tête. Juste ce qu’il faut d’excentricité et de bon sentiment pour simplifier la nature humaine, et l’ensemble se regarde avec intérêt et plaisir. La cible reste restreinte : amateurs de sports de glisse, amateurs de cinéma de 15 à 35 ans, ce qui explique peut-être pourquoi le film est passé quelque peu inaperçu auprès du grand public lors de sa sortie, malgré son potentiel indéniable.

7,5/10


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Metstacapuche 491 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines