François de Closets, auteur de best-sellers comme « Toujours plus ! » et « Plus encore ! » dans lequel il expliquait que
« la retraite à 60 ans n’était pas une conquête sociale, mais une victoire contre la jeune génération, aux frais de la jeune génération »,
essaie (mais malheureusement sans beaucoup de succès) de remettre la réforme des retraites dans la perspective de l’endettement global de la France — et de qui paiera ? — :
« La France s’est installée dans l’endettement, au détriment des futures générations qui devront rembourser, depuis trente ans.
Car c’est nous [les vieux] qui avons méprisé la jeunesse en accumulant, en vivant comme ça à crédit, en disant « ils rembourseront ils rembourseront on s’en fiche , et ça m’ennuie de voir que les jeunes n’en sont pas conscients.
Notre génération, la mienne, a vécu au-dessus de ses moyens sur le dos de ses enfants. C’est ça la vérité et la crise financière n’a fait qu’aggraver une situation qui de toute façon était intenable. »
Très amusant aussi de voir Olivier Besancenot défendre les riches retraités qui se cachent derrière les retraités pauvres !
Les jeunes dans la rue pour payer pour la retraite des vieux, ce sont eux qui seront les dindons de la farce soixante-huitarde.
Pour les dettes des vieux que devront payer les jeunes, un graphique révélateur du mécanisme de transmission se trouve dans l’article :
"Le petit trou des retraites qui cache le gros trou de la maladie"
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