Après deux semaines de mouvements lycéens et une semaine de mouvements étudiants, la manifestation du jeudi 21 octobre est une véritable réussite d’après les syndicats. Mais quel avenir pour la mobilisation à la veille des vacances ?
D’après l’Unef, plus de 54 000 étudiants et lycéens ont manifesté leur colère dans les différentes villes de France.
Dernière manif ?
Hier, 34 universités (sur une centaine en France) avaient voté la grève en assemblée générale et 5 étaient fermées par leur administration. Depuis le début, le mouvement universitaire peine à vraiment démarrer. À la veille des vacances, tous les regards sont aujourd’hui tournés vers les étudiants. En effet, la manifestation d’hier est, sauf coup de théâtre au sénat, la dernière « grève » des lycéens avant l’approbation de la loi. « On attend beaucoup des étudiants », explique Victor Colombani (président de l’Unl). Même si les lycéens restent mobilisés pendant les vacances, ils seront vraisemblablement moins nombreux et moins médiatisés.
Les étudiants, derniers recours ?
À l’issue du vote final, il est à prévoir que certains syndicats professionnels comme la Cfdt appellent à une reprise de travail. Les lycéens reprendraient alors les cours dans un climat national amer mais démobilisé. Les étudiants comptent maintenant parmi les principaux acteurs à même de poursuivre le mouvement.
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