Corinne Lepage, députée européenne et présidente de CAP 21
Le Président de la République a manifestement choisi la stratégie du « pourrissement »
de la grève. Il n’est pas le premier. En 1995, la même stratégie avait été choisie, sur la
foi de ministres qui chacun pour leur secteur (transports, éducation nationale, énergie…),
estimaient avec arrogance « tenir » leur département. Comme en 1995, il entretient
une forme de surenchère avec les syndicats, puis les lycéens, puis la rue en niant
dans un premier temps la mobilisation, puis en déniant aux jeunes le droit de
s’exprimer sur les retraites.
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