Bien entendu le mal derrière tout cela, c'est le déséquilibre de l'économie financière, qu'on a laissé aller sans régulation, jusqu'à rendre le monde actuel ingérable. Et les valeurs fondamentales qu'exigeait le Conseil National de la Résistance : nous débarrasser des féodalités économiques - ces valeurs là il faut que les jeunes les comprennent, s'indignent lorsque ces valeurs sont bafouées, comme elles le sont dans pas mal de régions du monde...Un discours que l'on qualifie volontiers de "radical" dans la presse du XXIème siècle. Il n'est pas rare qu'un homme, erreur de jeunesse, ait commencé sa vie en portant les valeurs de gauche (combien de trotskystes dans les placards ?) avant de se ranger bien à droite. Mais il est plus singulier que l'un des rédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 finisse en ultra-gauchiste... magie des catégories. La Résistance historique de la France n'est pas encore toute entière dans le tombe, figurez-vous !
On a pas lésiné sur les moyens pour faire un beau spectacle son et lumières à Auschwitz en 2005, on a rivalisé d'idées pour fêter la chute du mur de Berlin, on en a pris plein les yeux. Certains on pleuré.
Mais que disent ceux qui ont vraiment résisté.. Que disent-ils ?
La résistance se conjugue au présent.dit Lucie Aubrac.
Les larmes et la colère, lorsqu'elles ont pour objet les événements du passé, ne peuvent que nuire à la combativité qu'exige le présentprécise un résistant d'un autre type et d'un autre continent, Howard Zinn.
Vivement qu'ils meurent, vraiment... C'est tellement plus pratique de faire parler les morts que d'écouter les vivants...
Stéphane Hessel publie actuellement "Indignez-vous !". ...