La triste démonstration de mon billet précédent est venue d'une discussion sur Facebook, ou Yurani Andergan, lui aussi auteur, (voir ici son site) a pointé un lien vers le blog (La brosse Gherta) d'un troisième auteur, lequel a pour sa part eu le bonheur de voir son roman publié par les Editions Leo Scheer. Je vous soumets ici le bilan chiffré qu'il tire de son expérience. Il ne s'agit bien sûr pas ici d'avoir le moindre soupçon de condescendance pour l'intéressé, Nicolaï Lo Russo, qui a suivi ce qui ressemble d'après son billet au parcours classique du postulant à l'édition, simplement de montrer les limites d'un système, celui de l'édition traditionnelle, qui génère plus de pilon qu'il ne rapporte de ventes. Et de dénoncer au passage les revenus modiques eu égard à la somme d'efforts fournis. Qu'on se le dise, même dans l'écriture, tout travail mérite salaire ! Ma conclusion : l'édition traditionnelle est dans une très large mesure inadaptée au monde moderne. On s'en doutait un peu, bien sûr...