De temps à autres la BBC interviewe un manifestant français.
On croirait assister en direct au 14 juillet 1789. Mais le sans-culotte est désormais, presque, compréhensible. Et il a exactement l’accent qui traduit sa condition. Son hurlement grossier fait un contraste saisissant avec la maîtrise de soi britannique. J’imagine que l’Anglais doit sentir un délicieux frisson parcourir sa moelle épinière lorsqu’il réalise qu’il n’est qu’à un cours d’eau de la barbarie primitive.