Notorité Vs. Inscrits
Dans la course à la notoriété, il est un réseau social qui fait un bon en avant chaque année, j’ai nommé Twitter. L’oiseau bleu atteint désormais la barre des 80%. Quand on sait qu’au l’orée du printemps 2009 ce même oiseau atteignait péniblement 28%, on mesure tout l’amplitude de la « réussite » du réseau.
Cependant, un second chiffre vient quelque peu rafraichir les Piafs. Si 80% des sondés connaissent Twitter, seulement 7% y possèdent un compte. Quand à savoir si le compte en question est actif, c’est une autre paire de manches.
A la lumière de ces chiffres, on comprend aisément tout le chemin qui reste à parcourir pour Twitter afin de s’installer durablement dans sur les écrans de nos concitoyens.
Twitter mal en point en France ?
L’affaire n’est pas forcément bien engagée. L’an passé, à même époque, si la notoriété de Twitter était déjà de 63%, le taux d’inscrit sur ces 63% n’était alors que de 5%. En un an, le Piaf n’aura donc conquis que 2% d’inscrits supplémentaire.
Il faut dire que les comptes s’ouvrent et se ferme très vite. Faire sa place sur Twitter demande du temps et un certain investissement. Si vous souhaitez en tirer tout la quintessence, il va falloir vous investir un tant soit peu.
Car loin du fonctionnement de Facebook, Twitter fonctionne sur l’instant, le temps réel, le moment « M ». En cas d’absence, le réseau n’a que bien peu de mémoire.
La dictature des « Influents »
Par ailleurs, il existe un côté très dictatorial. Beaucoup de personnes ne supportant pas l’afflux de conversations dites « personnelles », qui, selon eux, polluent le réseaux. Ces derniers tentent d’imposer leur vision de l’outil, afin de pouvoir l’utiliser comme locomotive à leur propres besoins. Vous avez dit Réseau Social ?
Actuellement, Twitter est devenu est véritable flux RSS à répétition, assez loin de l’idée de partage originelle de ses fondateurs. Ce qui est regrettable. La répétition multiple d’une information n’apportant rien en terme de valeur ajoutée.
Si l’on ne veut pas voir ce bel outil stagner et perdre de l’intérêt, il serait sans doute grand temps d’ouvrir les fenêtres et prendre les chiffres au sérieux.
Sondage : Source ifop, enquête sur les réseaux sociaux en France, en 2010.