« Ces statistiques confirment le retard de la France dans ce domaine par rapport à d’autres pays comme la Grande-Bretagne où le marché est plus dynamique, explique Laurent Harel, expert-comptable et associé de LBH Partenaires. On y compte annuellement depuis 2005 deux fois plus de cessions qu’en France (3.300 contre 1.800) pour un nombre équivalent de PME (environ 90.000). Parallèlement, les dirigeants britanniques recourent plus volontiers aux conseils en fusions et acquisitions ce qui démontre que la cession de leur entreprise est davantage considérée comme un acte « normal » de gestion qu’en France. Cela n’est pas sans incidence sur la valeur des entreprises françaises qui sont valorisées 15% en dessous des entreprises britanniques équivalentes ».
Cela devrait toutefois changé à l’avenir car les nouvelles générations de dirigeants créent et cèdent leur entreprise plusieurs fois dans leur vie comme dans les pays anglo-saxons.
Le marché potentiel des PME est estimé à 4.400 sociétés dont 2.900 devraient être reprises par des repreneurs n’appartenant pas aux actionnaires de la société.
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