Le Ministère de l'Éducation Nationale tout comme le Rectorat restent silencieux à leurs plaintes.
Gavés de théories pendant des années, chaque enseignant doit passer de la rhétorique d’Aristote à l’art de discipliner des jeunes, de moins en moins confiants - pas plus en l’avenir qu’en l’autorité sapientielle du prof. Les parents d’élèves, dans le même temps, s’accommodent de la situation tant bien que mal en dépréciant les aptitudes pédagogiques de l’enseignant.
Ainsi, les sociétés de soutien scolaire et de coaching tendent petit à petit à acquérir un gage de sérieux supérieur à l’enseignement étatique. Acadomia, Allocours, fullcoaching… Nombreuses sont les enseignes à proposer une forme privilégiée et rigoureuse, caractéristique de la relation « maître/disciple » que théorisait Georges Steiner.
Allons-nous vers un atavisme du préceptorat ? Si tel est le cas, il reste à savoir si cela pourra garantir à chaque élève en âge d’apprendre les mêmes possibilités d’y avoir accès…