Les financiers vous recommanderont toujours pour valider une stratégie de regarder quelques indicateurs :
- La rentabilité
- La solvabilité
- La liquidité
Pour cela, vous devrez disposer de différentes informations :
- Le VAN (Valeur actuelle nette)
- Le Payback (Délai de récupération)
- Le TRI (Taux de rentabilité interne)
- L'indice de profitabilité
Comment ces indicateurs peuvent-ils s'appliquer aux capitaux immatériels de l'entreprise ?
Avec les découvertes en neuro-économie où nous sommes au croisement de l'économie et des neurosciences cognitives, nous savons que nos décisions "rationnelles" sont plutôt le fait de processus émotionnels. Or pour établir une stratégie, nous avons l'habitude de nous appuyer sur des élèments dits "factuels et intangibles". Comment mettre en place une dynamique pour rentabiliser les connaissances de l'entreprise qui se logent dans les circuits neuronaux de chaque salarié ?
Une première réponse consiste à modéliser les savoirs à l'aide de référentiels et modes opératoires. Pour ce faire, les professionnels ont commencé par distinguer les compétences conscientes et inconscientes nécessaire à l'accomplissement d'une tâche afin d'élever le niveau de chacun par la formation.
Cela a amené à qualifier une information par 4 termes :
- Utile / Inutile
- Implicite / Explicite
Or, une information évolue en fonction du temps. Ce qui est utile aujourd'hui, était peut-être inutile hier ou le sera demain. De même, une information implicite et inconsciente peut devenir consciente et explicite en cas de sous-traitance par exemple.
Il faudrait également être capable de déterminer l'émotionnel de l'entreprise et des individus pour identifier les futurs tendances des prises de décisions aussi bien individuelles que collectives.
Or, tant nous sommes capables avec un IRM de mesurer le plaisir ou la souffrance induit lors d'une prise de décision à titre individuel tant à titre collectif, tout cela est encore très expérimental.
Or de nombreuses questions ne peuvent se permettre d'attendre la fin des études de la neurofinances et de la neuro-économie, que faire pour capitaliser au mieux les connaissances de l'entreprise sans une parfaite maîtrise des élèments indispensable pour valider une stratégie ?
Quelles sont les 5 éternelles questions face au développement technologique et managérial ?
- 1 - Quelles sont les connaissances conscientes et explicites en jeu dans l'entreprise ?
- 2 - Quel est le degré d'acquisition des connaissances collectives indispensables à l'entreprise ?
- 3 - Quels sont les relais de connaissances de l'entreprise ?
- 4 - Quelles sont les solutions opérationnelles pour l'acquisition et le développement des connaissances ?
- 5 - Quel est le développement structurel des connaissance retenu par l'entreprise ?
Répondre à ces 5 questions permet aux entreprises d'établir une stratégie pour mieux capitaliser sur les connaissances intrinsèques et extrinséques.
Quelques outils à mettre en place ou à développer :
- Le réseau des experts (internes - externes)
- Le wiki des connaissances
- Les ateliers de travail thématiques
- Les ateliers d'innovation (particatif - contributif - collaboratif)
- Les retours d'expériences (Prescripteurs - utilisateurs - promoteurs)
- Les expeditions learning
Quelques pistes de réflexion pour élaborer votre stratégie :
- La modélisation de l'excellence
- Le coaching de dirigeants de PME, quels bénéfices ?
- La matrice de Wittorski ( L'évaluation de la formation fait son débat )
- L'expedition learning
- Qu'est-ce qui différencie les entreprises qui réussissent ?
- Vous avez demandé la fidélisation des talents ?
- Les aphorismes de l'excellence manageriale 1/3
- Manager stratégique : La Pensée Positive ou le Savoir Positif ?
- Comment prenons-nous nos décisions ?
- Ba et le Knowledge Management