Premier spin-off de la série des Tomb Raider, les développeurs de chez Crystal Dynamics nous ont tous surpris avec l’annonce de cet opus en vue isométrique. Déjà paré de mauvaises intentions par les fans et les plus réticents prônant le caractère marketing de ce Guardian of Light, il s’avère finalement être une très bonne pioche à mettre entre les mains des mordus de la belle aventurière.
Attention à ne pas tomber !
Voilà ce qui faisait débat, le choix d’un jeu en vue isométrique faisant plus référence à un hack’n’ slash typé Diablo qu’un Tomb Raider. Dites-vous bien que les petits gars de chez Crystal connaissent bien leur sujet puisque l’on se retrouve agréablement surpris par le coté immersif et addictif de ce soft. L’angle de caméra, certes un peu dépaysant pour un jeu de plateforme, demandera un petit temps d’adaptation, mais rassurez-vous, passé un quart d’heure de jeu cette sensation disparait et laisse place à un bonheur total. On prendra rapidement ses marques afin de récolter les artefacts et autres reliques nous permettant d’augmenter notre défense, notre vitesse, nos armes…etc. Le background étant respecté à merveille, on se retrouve plongé au milieu d’un combat classique « Lara vs Milice » pour mettre en situation le scénario. Cette dernière (la Milice) cherchant à mettre la main sur une relique puissante appelé « Le Miroir des Ombres » finit par faire revivre un terrible démon dénommé Xolotl, pouvant libéré des hordes de monstres sans merci, ayant pour objectif de réduire le monde à néant. Mise en garde par le protecteur de la relique « Totec » (qui fera office de guide à travers l’aventure) des dangers que représente ce dernier. Lara insiste et part à la poursuite de Xolotl.
Voici un bel exemple de coopération
Une longue poursuite haletante mènera Lara à travers de nombreux pièges et énigmes. Ses derniers demanderont parfois quelques minutes à être résolus mais rien de bien méchant; on reste dans le classique de la série: Boutons à activer, mécanismes, boules à pousser… Le joueur n’a pas le temps de s’ennuyer, les moindres de vos faits et gestes feront libérer les sbires de Xolotl. Lara est plutôt bien équipée, un panel d’armes impressionnant allant de la simple lance à la gatling vous attend. On notera l’arrivé des mines explosives contrôlables qui permettront de se sortir de quelques impasses, je pense notamment aux squelettes et aux masses d’ennemis qui se collent à vous par pur plaisir. Coté progression le joueur est rarement frustré puisqu’un système de sauvegardes « checkpoint » made in Crystal Dynamics permet de revenir à l’événement le plus récent, fini le « j’arrête de jouer parce que ça fait vingt fois que je refais tout le niveau » . Ni trop nombreux ni trop espacés, on prend plaisir à parcourir les niveaux somptueux, techniquement correctes pour un soft de ce standing. Une fois fini on pourra sans problème le refaire en veillant à changer le mode de difficulté, ou en jouant au tout nouveau mode Coop assez original puisque le deuxième joueur incarnera le gardien Totec. Ce mode Coop permettra une nouvelle approche des niveaux puisque désormais Lara sera assistée. Pendant que l’un s’occupe d’un monstre l’autre s’occupe du mécanisme, etc. Cependant la vue isométrique ne permet pas de tout faire seul dans son coin ,pas de rush possible, les deux joueurs restent soudés dans leur progression du début à la fin. C’est certainement mieux ainsi.
Ayant testé le jeu en mode normal, il faut compter en moyenne six heures pour le parcourir d’une traite. La re-jouabilité reste convenable grâce au mode Coop, sans compter l’ensemble des innombrables reliques à collectionner qui feront plaisir aux mordus de l’exploration. Habituées des grands thèmes sonores, l’ambiance et les musiques de ce Lara Croft restent fidèles aux précédents volets. La maniabilité parfaitement maitrisée au pad donne une claque aux médisants qui promettaient un échec (ps:pour les joueurs PC un pad 360 est conseillé). Proposé à seulement 15€, « Square Enix Eidos » ne se moque pas de nous avec un soft accrocheur et plein de charmes qui mérite s’y arrêter.
Score: 4.5 out of 5 stars
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