2012 – Projet Educatif : tous syndicats confondus …

Publié le 21 octobre 2010 par Perceval

l’Appel de Bobigny veut mettre l’éducation au centre du débat des présidentielles.

L’Appel de Bobigny, présidé par Yves Fournel, est co-signé par tout ce qui compte en matière éducative. Il y a des représentants des collectivités locales, comme l’Andev ou le RFVE, les syndicats d’enseignants (FSu, Unsa, Cfdt),les parents de la Fcpe, les lycéens de l’Unl et les étudiants de lUnef. Mais aussi les associations complémentaires de l’école (Afev, Dei, Céméa, Prisme, Pep, Aroeven, la Ligue de l’enseignement etc.) et les mouvements pédagogiques (Gfen, Crap, Icem, etc.).

. « C’est des valeurs, des méthodes, une identification des changements nécessaires. L’appel veut « un grand projet national pour l’enfance et la jeunesse ». Elle demande « quelle place et quels moyens veut-on donner à l’éducation dans notre pays ? Quel citoyen veut-on préparer ». Des questions qui renvoient évidemment aux débats  à venir des présidentielles. » Y. Fournel

  •  » il faut alléger la journée et adapter le travail scolaire aux temps favorables aux apprentissages, alterner et équilibrer dans la journée les différentes formes de regroupement, les différentes activités et disciplines, les formes de travail, garantir la pause méridienne, refuser la semaine actuelle de 4 jours et prioriser un rythme annuel alternant 7 semaines scolaires et 2 semaines complètes de vacances intermédiaires, définir un volume annuel d’enseignement « . ( proposition 7 )
  • L’éducation et l’accès aux connaissances se jouent aussi en dehors de l’Ecole. Il faut donc assurer la cohérence éducative entre tous les acteurs, y compris les parents, concernés par cette dynamique co-éducative. C’est pourquoi nous soutenons l’incitation au développement et la reconnaissance nationale par la loi des Projets éducatifs de territoire, souples, coordonnés le plus souvent par la commune ou l’intercommunalité selon leur taille et leur capacité à mobiliser les ressources éducatives du territoire et tous les acteurs. Ils doivent s’articuler avec les projets d’établissements et fonctionner sur la base d’un diagnostic partagé, de la coproduction du projet et de son évaluation régulière. Un fonds national de soutien et de péréquation, accompagnées par la CNAF pour les temps ‘’périscolaires’’ et ‘’extrascolaires’’ doit soutenir ce développement « . ( Proposition 10 )
  •  » La question de l’évaluation des élèves doit être posée clairement, avec l’objectif d’améliorer la réussite de tous. L’évaluation doit valoriser les progrès, la réussite, l’engagement et l’effort plutôt que sanctionner l’échec. Elle doit prendre en compte l’erreur comme une étape de la construction du savoir. Cela nécessite une réflexion et un changement sur le sens et les modes d’évaluation, une formation adaptée des enseignants mais aussi une sensibilisation des familles. Cela exige de faire prévaloir l’organisation et la logique des cycles et donc d’en finir avec la logique des redoublements en prévoyant des modalités d’aide et d’accompagnement individualisés  » ( proposition 14 )

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