L’attitude du Président de la République n’est pas sans rappeler celle de Margaret Thatcher. La volonté de briser les grèves n’est pas glorieuse et démontre la faiblesse de ce pouvoir réduit à utiliser les méthodes les plus lâches vis-à-vis des salariés.
La seule situation a débloqué est celle de l’impasse dans laquelle nous a conduit le Président de la République en s’obstinant dans ses erreurs et en niant toute place à la démocratie sociale. Après la réussite des neuf journées de mobilisations nationales, il est impératif d’entamer enfin des négociations avec les partenaires sociaux qui obligent nécessairement à faire des concessions et des compromis, deux mots que Nicolas Sarkozy semble ne pas connaître.
MJS