Non, Seb ne sort pas avec Maud. La preuve pour ceux qui en doutaient encore, il vient de se marier, et pas avec n’importe qui, avec la réalisatrice Zoé Cassavetes. Et pour leur premier bébé, le mari à décidé de composer la bande-son du film de sa femme, Broken English. La fille de John et de Gena Rowlands fait jouer sa mère dans son premier long-métrage, qui conte l’histoire d’une trentenaire en dépression. Une sorte de Bridget Jones sous Xanax, si on a bien compris le pitch.
Alors forcément, la B.O est plutôt sombre, Scratch Massive et Juan Trip signant la quasi-totalité des morceaux, laissant une miette à I Am Kloot. Juan fait son boulot, avec un rock de soirées boueuses ( Dirty Party ), et des morceaux fabriqués à l’acide, ( For Shock’n’ Roll ). Maud et Seb nous changent des moeurs Pulpeuses auxquelles ils nous avaient habitués. Des mélodies mélancoliques à la parisienne, et une expérience réussie avec la mise en électro du titre-résurrection de 79 de Marianne Faithfull, Broken English, se lâchant uniquement sur le bien nommé Dance.
Ce qui frappe, c’est la cohésion d’ensemble. Les Scratch Massive prouvent qu’ils ne sont pas seulement efficaces derrière les platines. Entr’aperçu avec leur album, leur talent d’artistes à part entière ne fait plus aucun doute. On tient peut-être ici le premier vrai concept-album de l’électro.
Scratch Massive Broken English (Commotion Records)