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Enseignement supérieur : La nouvelle affaire Bts
Écrit par Mutations
Jeudi, 21 Octobre 2010 10:19
ééééééèêùééééééèééééé«é»«éé»
Le Brevet des techniciens supérieur refait parler de lui. Depuis que les relevés de notes ont été rendus disponibles le 08 septembre 2010, des étudiants (toutes filières confondues) de nombreux instituts supérieurs de l'Enseignement supérieur privé, déclarés «refusés» et «éliminés», au Bts veulent voir clair. Sans en avoir un chiffre exhaustif, l'on estime à plusieurs centaines le nombre de candidats dans cette situation, mais ayant obtenu une moyenne finale d'au moins 10/20 à la dernière session de cet examen national.
Selon des informations puisées à bonnes sources, à l'origine de cette situation se trouve une affaire de configuration des équipements informatiques ayant servi pour les opérations arithmétiques avant les délibérations. Si certains enseignants rencontrés et associés au déroulement dudit examen pensent que les notes de langue étrangère entre autres, n'ont pas été reportées, d'où le zéro automatiquement enrôlé par la machine, d'autres en revanche soutiennent que les copies n'auraient même pas été corrigées. Dans un cas comme dans l'autre, la note éliminatoire de zéro a été appliquée et les candidats qui ont été déclarés refusés, alors que certains ont une moyenne totale de plus de 10/20.
Rendu au 13e étage du ministère de l'Enseignement supérieur (Minsup) hier, le reporter de Mutations a été pourchassé et éconduit par le directeur du Développement de l'Enseignement supérieur, Jean-Marie Essono. «Je ne collabore pas avec vous [parlant de Mutations Ndlr]. Allez continuer à écrire vos papiers de choux. Moi je n'ai rien à vous dire, le Bts c'est nous qui le gérons et non les journalistes», lui a crié dessus l'universitaire manifestement hors de lui. Par la même occasion, le directeur a ordonné à tous ses services de ne plus dire le moindre mot aux journalistes de Mutations.
La réaction de M. Essono n'a pas laissé indifférents les dizaines d'étudiants rencontrés dans les locaux du Minesup hier. «Nous sommes près à dénoncer tout ce qui se passe ici», se sont proposés certains.
Mascarade
«Il est déplorable qu'on ne puisse même pas nous renseigner», déplorent d'autres. Toujours est-il qu'ils n'auront aucune possibilité pour donner d'amples informations au journaliste. Le reporter ayant été raccompagné de force vers la sortie du bâtiment suivant une instruction du directeur du Développement de l'Enseignement supérieur. Le reporter de Mutations aura d'ailleurs été mis en garde au cas où il lui revenait à l'esprit de retourner au Minesup: «faites attention. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire», ont menacé les vigiles qui tenaient le reporter de Mutations en tenaille.
La forte présence des étudiants qui viennent solliciter des relevés de notes et déposer des requêtes au ministère de l'Enseignement supérieur n'est pas étrangère à la tension vécue dans ce département ministériel depuis quelques jours. Le couloir qui donne aux services de la direction du Développement de l'Enseignement supérieur était quasiment bloqué hier. Il y était impossible de circuler sans être bousculé.
Les étudiants présents, la mine déconfite, n'étaient pas moins sarcastiques. «Ils nous demandent de passer à 11h, quand on arrive à cette heure là, ils nous disent de revenir à 13h 30. Il n'y a pas de sérieux dans ce qu'ils font», a laissé par exemple échapper un étudiant venu au Minesup retirer son relevé de Bts.
La nouvelle affaire du Bts survient au lendemain de celle des diplômes finalement confectionnés à la hâte sur du papier brillant dans une imprimerie (20 millions de Fcfa) de la place le temps d'un week-end par le ministre de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Lui qui, par l'entremise du directeur du Développement de l'Enseignement supérieur, Jean-Marie Essono, avait fait dire aux journalistes appelés pour cautionner la mascarade quelques jours plus tôt que plus de 5000 diplômes sécurisés étaient disponibles.
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