N’y voyons là, bien sûr, qu’un simple clin d’oeil voire le fruit d’un quelconque et très banal hasard mais il semblerait que la réforme des retraites actuelles pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n’est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.
Cela n’est que supputation. Enfin, ce qui est vrai c’est qu’un Sarkozy s’arqueboute sur une réforme dont une large part du pays ne veut pas. Ce qui est vrai c’est qu’un autre Sarkozy est intéressé par une décision fraternelle qui “améliorerait” considérablement ses intérêts. Ce qui n’est que supputation c’est qu’il y ait le moindre lien de cause à effet … bien sûr.
En regardant de plus près, on voit que la réforme des retraites pourrait conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition. Elle serait alors propice à l’émergence de grands fonds de pension qui n’arrivaient pas à s’acclimater en France jusque-là. Or, l’un d’entre eux s’interesse à cette question : le groupe Malakoff Médéric.
Selon Médiapart, il n’y a pas de coïncidence mais bien une stratégie concertée en famille. Un frère assèche les régimes par répartition tandis que l’autre frère pose les fondements du système par capitalisation.
Il est effectivement singulier de constater que Guillaume Sarkozy (le frère du Président des riches) a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée ! Pourquoi ? et Comments ? En trouvant l’appui puissant de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tout est devenu possible. Et ensemble, ils vont créer, comme c’est bizarre, le 1er janvier prochain, une société commune qui veut rafler une bonne part du marché qui se profile.
Cette société aurait-elle vu le jour sans l’appui de l’Elysée, sans la réforme initiée par l’Elysée, sans l’acharnement d’un monarque sui se rend sourd aux bruits de la rue ? Non, écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d’Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Tiens, tiens, François Pérol ? On en parlait déjà LA, puis LA, et encore LA. Un “ami” de la famille, bien placé, bien rémunéré et qui a surement envie de faire plaisir …
Pourquoi la Caisse des dépôts qui gère le Fonds de réserve des retraites fait-elle le jeu du système adverse, celui par capitalisation ? se demande-tton à juste titre ? Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat ? Par pur hasard sans doute ?
Le marché pourrait représenter “40 à 100 milliards d’euros” en fonction de l’aspect final de la réforme quand les Français connaîtront une baisse considérable du montant de la pension rapporté au salaire et se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Alors, l’objectif en part de marche est de “17%” d’ici dix ans. De quoi améliorer le poulet dominical chez les Sarkozy le dimanche … non ?
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