En référence au billet intitulé “Les rédacteurs Web écrivent des titres ennuyeux pour Google“, je rebondis aujourd’hui en citant l’excellent ouvrage de Joël Ronez, au titre évocateur “L’écrit Web - Traitement de l’information sur Internet”.
Je le cite ci-dessous :
Joël Ronez, en page 12, énonce que les rédacteurs Web, encore peu impliqués dans la promotion native de leurs contenus, sont sensibilisés à la formule selon laquelle Google serait leur premier lecteur.
Sur le Web, il ne suffit plus de savoir écrire pour un lecteur. Il faut aussi penser aux moteurs de recherche qui vont indexer votre contenu, même si ces derniers sont un moyen et non une fin pour votre message.Elle est cependant à nuancer, écrit-il : on raisonnerait à l’envers si l’indexation d’un texte passait comme prioritaire sur son contenu. Si ces pratiques sont légitimes dans un contexte promotionnel et concurrentiel fort, elles ne doivent pas s’appliquer dans l’écriture Web au risque de la vider de son intérêt, et d’en faire un outil marketing textuel triste. Néanmoins, l’évolution indiscutable avec Internet est que celui qui rédige ne peut plus se contenter de livrer des caractères bruts à une application. Il doit s’impliquer notamment dans la classification, l’indexation et la fourniture de métadonnées (description, sujet, date, etc.) qui accompagnent son contenu.
Joël Ronez dit notamment que l’écriture Web est une écriture hypertexte (le lien est le sang du Web), cinétique (de mouvement), structurée (très important selon moi d’un point de vue SEO, accessibilité et ergonomique) et vivante. Kilroy et Canivet (commentaires du billet Les rédacteurs Web écrivent des titres ennuyeux pour Google) rejoignent Joël Ronez dans le fait qu’il est possible d’écrire pour l’internaute tout en tenant compte des moteurs. Je les rejoint entièrement.
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