En juillet dernier, Julian Perretta jouait dans une Maroquinerie à moitié pleine, ce 20 octobre, le jeune dandy anglais se produisait à l’Alhambra : en effet, la salle est pleine à craquer. Le public de Julian a bien changé. Plus jeune, plus féminin et très friand de cris hystériques en tout genre, ce qui fera doucement rire l’anglais ! Avant l’entrée en scène de Julian Perretta (et non Perretti comme a pu le dire une journaliste de BFM), Hangar est chargé de mettre le feu à la salle…. si tant est besoin de mettre le feu, le public était bien déjà bien chauffé avant même de pénétrer dans l’Alhambra. Hangar a bien compris que le public présent le soir même était du genre à « hyperventiler » très vite, du coup chacun des membres jouera sur les mots tout au long de leur set pour faire fondre les minettes de moins de 18 ans. Le cocktail proposé par Hangar repose sur un postulat simple : un rock simple, du sexe et des mouvements de bassin. Simple mais efficaces puisqu’au deuxième titre, les jeunes filles présentes sont conquises. Les plus vieux restent un peu plus perplexes et attendent la suite avec impatience.
La suite justement c’est Julian Perretta. Après une très longue introduction en totale instru, la grande silhouette de Julian apparait sur la scène de l’Alhambra. Le garçon a décidé d’envoyer du lourd d’entrée de jeu puisqu’il commence son set par « Urgently Needed« . Si Julian prend un peu de temps à rentrer dedans, le public lui est déjà à fond et chante à plein poumons les paroles de la chanson. Sans transition aucune, il enchaine avec « King For A Day » : ça y est, les chevaux sont lâchés. Julian se promène, enfin à l’aise il parcourt de bout en bout la scène, va vers le public et saute partout. C’est à ce moment-là qu’on se dit « mince ce petit est vachement doué quand même ». Et ce n’est que le deuxième titre! Avant de reprendre son set, l’anglais souhaite exprimer sa joie d’être sur scène, moitié en anglais moitié en français. En effet, les fans présents en masse demandent que Julian parle en français « Don’t ask me that : I Can’t » dira-t-il en éclatant de rire. Il tentera cependant, le plus de fois possible pendant son set de caler quelques mots en français.
Julian interprétera tout son album durant une heure et demi de concert à 200 volts. S’enchaineront « Like I Do« , « If I ever Feel Better » (repris par la totalité de la salle), et « Stitch Me Up« . Après un quart d’heure de rock, une séquence émotion s’impose. Elle se fera avec « Somebody Loves Me« , et « Human ». Je n’avais pas aimé la reprise à la Maroquinerie, mon avis n’a malheureusement pas changé. Toujours trop mielleuse à mon goût. On retrouve l’énergie du set avec « I Really Don’t Mind » puis « 1986« . Le Dandy Rockeur assure toujours le show et s’amuse à aller vers le public, avec qui, il échangera énormément. Même si on le sent un peu timide et dépassé, Julian n’hésitera pas à rigoler de la situation. D’après lui, les françaises seraient celles qui crierait le plus son nom!
La popstar revient pour le rappel en interprétant « Kings and Queens« . Pour ce titre, il est accompagné seulement de son guitariste. Avant de chanter, il explique à quel point ce titre est important pour lui. Ému et les larmes aux yeux, on imagine bien que cette chanson le touche tout particulièrement. Il lui faudra d’ailleurs quelques minutes pour enchainer. En parfait showman, Julian Perretta se remet en selle pour interpréter « Miss You« . Et, comme à la Maroquinerie, on croirait voir Mick Jagger dans sa jeunesse. Il saute partout, tape du pied, susurre, crie, et finit à genoux, les cheveux en bataille et la chemise trempée de sueur. Toujours plein d’énergie Julian termine son set par son tube « Wonder Why ». D’abord a capella, avec tout le public. Puis en musique, avec tout le groupe. Un final explosif. Et au vu de l’énorme sourire qui barre le visage de Julian Perretta, il ne mentait pas quand il disait être véritablement heureux d’être là. Et bien, nous non plus on ne regrette pas.
Sabine Bouchoul
Réaction à chaud des rédactrices d’It’s Only Rock and Folk :
« Si je vous dis: Icone de la Power Pop Anglaise, 21 ans, Stitch Me Up, Wonder Why ? Vous ne voyez pas ? Vraiment ? Mais vous étiez ou en ce Mercredi 20 Octobre ? Tous ces indices nous ramènent évidemment à Julian Perretta, qui a posé ses valises, le temps d’une
soirée, à la Alhambra.
Le live commence à 21h30, acclamé par des hordes de fans hystériques, Julian entre en scène. L’ambiance est survoltée, on est loin du Showcase du 08.10.10, ou le calme, l’intimité et la complicité régnaient dans la salle. Là on ne rigole plus, les choses sérieuses commencent, l’Alhambra est en transe, en extase, en exaltation. Les filles hurlent son prénom, des mots lui sont transmit, une
pluie de fleurs l’entoure, Julian Perretta est définitivement un emblème, j’ose même le terme « sex-symbol » et ce n’est pas la gente féminine qui me contredira.
Au-delà de l’apparence il y a avant tout un artiste talentueux. A seulement 21 ans, il enchaine des reprises spectaculaires comme « Miss You » des Rolling Stones, en y ajoutant sa signature et le résultat est remarquable. La voix de Julian est merveilleuse, proche de la soul dans ses intonations, celle-ci embarque un public des plus conquis. Son album, une pépite, explose sur scène, impossible
de rester inébranlable. « Wonder Why » tube de l’année 2010, a enflammé la salle Parisienne. Cette dernière est, à mon avis, pas prête de se remettre de la tempête Perretta. Quant à moi, une petite déception, « Say You Don’t Mind », chanson manquante de la playlist. Mais je me rassure, je vous rassure, ce n’est que parti remise. »
Marie Conte
« Bon alors ce soir était le grand soir : les 3 drôles de dames ensemble à un concert !
Au début ça a pas été simple je suis arrivée en retard impossible de trouver mes accolytes, je suis donc restée seule pour la première partie, c’était Hangar. Alors un groupe haut en couleur vestimentairement parlant, du fluo en veux tu en voilà, du slim, du no pants aussi… Bon alors je connaissais que « version originale » d’eux et j’aimais plutôt bien la chanson donc quand j’ai su qu’ils étaient en 1ère partie je me suis dit « trop bien ». Ils ont chanté 5 chansons dont « Paola » (nom qu’ils nous ont donné à nous public, c’est pas très flatteur). Alors là gros moment comique, une fois que j’ai rejoint mes 2 collègues Swann me demande « alors Hangar ? … » Bah en fait au final y’a que version originale qui est bien, le reste pas c’est justement pas original, du déjà vu, des riffs entendus 1000000 de fois déjà, même le final où le bassiste c’est complétement laché c’était « cliché » avec notamment le quasi smack entre lui et le chanteur au summum du délire. Et puis me vient à l’esprit une phrase qu’a dit Edouard Baer dans une chronique « la cravate noire, le respect du public » pour hangar ça serait « le sous vetement, le respect du public« .
Alors ces messieurs nous quittent, alors oui fatalement quand on fait de la pop rock, qu’on porte des slims et qu’on a la bouclette en folie bah on attire les filles, les ados qui crient hyper fort et aigüe !!! Ca s’est donc agglutiné tout d’un coup !
C’était donc la 1ère fois que je le voyais en concert et en fait je suis hallucinée, bien sur j’étais fan de son album mais je savais pas ce qu’il donnait en live ! Alors là grosse surprise, il a 21 ans et on pourrait dire qu’il a 10 ans de scène derriere lui, sa présence scénique est incroyable. Non seulement il est monté sur ressort à danser et sauter tout le temps mais en plus il est vachement communicatif avec son public, que ce soit en anglais ou francais (qu’il ne maitrise toujours pas au bout d’un an et demi passé ici comme le témoigne son « merci beau cul » !!!). Il irradiait d’energie et était vraiment en communion avec le public et nous avec lui et à 21 ans réussir à faire ça moi je dit chapeau. Vocalement parlant rien à dire, aucuns accros, il laissait passer une réelle émotion, surtout quand il chantait des chansons plus douces. Je me savais fan mais là je le suis encore plus ! et puis sa reprise de « miss you » des Stones vaut plus que le coup d’être écouté.
Lamiya Ait Saïd