Telle semble être la ligne de conduite de nos députés à propos de leur régime de retraite. Alors que leur Président, l’UMP Bernard ACCOYER, avait fait part de son intention de revoir le régime spécial dont ils bénéficient en déclarant que « les mesures dérogatoires ont vocation à être supprimées », rien ne bouge.
Les Sénateurs, pourtant plus proches de leur retraite ont déjà allongé leur durée de cotisation et augmenté leur taux.
Les élus de l’Assemblée Nationale, quant à eux, tardent à clore leur réflexion qui, en l’occurrence, avance à un train de sénateur !!
Que l’on maintienne une double cotisation faisant bénéficier d’un doublement des annuités, soit, mais que la réversion soit des 2/3 et sans conditions de ressources, non !
Même « Le Figaro », il y a quelques jours, écrivait que « pour un mandat de 5 ans, un parlementaire cotise 10 annuités et s’assure une pension moyenne de 2 700 €uros net par mois », ce d’autant plus que cette retraite se cumule souvent avec d’autres « indemnités » ou retraites d’élus ou d’activité professionnelle car, il faut le constater, et heureusement pour eux, les parlementaires retraités ou en cours de mandat ne figurent pas au nombre des Français ayant eu à subir le plus de période d’inactivité ou de chômage !
Mesdames et Messieurs les députés, terminez votre réflexion, et acceptez de rogner significativement vos avantages, comme vous savez si bien le faire pour vos électeurs.
Electrices et électeurs, aux prochaines élections législatives, rappelez-vous de ce que vos élus et éventuels candidats auront fait !