La France vue de la Thaïlande...

Publié le 20 octobre 2010 par Philippejandrok

Nous sommes prisonniers par les pluies diluviennes qui assaillent la Thaïlande et le Vietnam en ce moment, notre équipement est nettement insuffisant pour se promener ou visiter la ville où le pays à moins de se mettre en short et en Tong recouvert d’une bâche en plastique, alors nous perdons notre temps dans une guesthouse pas si parfaite qu’elle en a l’air, mais tout de même pas désagréable. Il est difficile de découvrir la Thaïlande, mais plus encore lorsque les conditions climatiques ne sont pas au rendez vous. Le déluge qui sévit actuellement est le pire depuis quarante ans, il y a déjà eu quelques victimes, des évacuations sont en court, des hôpitaux sont évacués, des trains sont annulés, le réseau routier en souffre également, enfin, toutes les conditions sont remplies pour parler de catastrophe naturelle, et pourtant, la Thaïlande n’est pas la seule a être touchée, l’Australie également subit de graves dommages a cause du typhon, le monde change et se bouleverse d'une manière prévisible mais dont personne ne cherche véritablement a trouver les origines. Tout Concorde, tout se fait écho, une catastrophe ici et puis là, tout s’enchaine comme pour nous mettre en garde et s’il ne s’agit pas de phénomènes naturels, se sont les phénomènes sociaux, les bouleversements sociaux.

En France, comme elle me parait loin la France de la Thaïlande inondée, le gouvernement et les sénateurs se conduisent d'une manière parfaitement anti démocratique en ne respectant pas le vote, ni la volonté des électeurs, et paradoxalement ces électeurs ne réalisent pas que le monde change et que l’idée qu’ils avaient de leur avenir ne sera certainement pas celui espéré, enfin quelle est cette mentalité, celle de celui qui, quand il travaille, ne pense qu’ a une chose, s'arrêter et vivre de ses rentes en laissant travailler l’autre à sa place ? Bien sûr les autres, les retraités ont eu la chance d’en profiter, mais les temps changent, comme les saisons et nous devons nous adapter pour survivre.

Quelle idiotie de penser ainsi dans un, pays qui fonctionne sur des critères bien précis dans une économie au centre d’une activité économique qui est fluctuante et en constante modification. La crise créer des mouvements sociaux, des bouleversements, des drames sociaux et économiques, des bouleversements drastiques, mais, elle ne crée pas d' emplois et l’on oubli de dire que l’on licencie systématiquement les quadra et les quinqua pour les plonger dans la spirale du chômage, limitant de fait, leur propre participation à leur retraite et évidemment, il ne sont pas remplaces ou simplement remplacés par des jeunes malheureusement pas formés et naturellement incompétents une aubaine pour l’employeur et une catastrophe pour le rendement économique. Que l’on ne me dise pas qu’un apprenti menuisier peut remplacer son maître après son apprentissage, les années de pratique et d’expérience sont des acquis qui ne s’apprennent pas en si peu de temps.

Alors je me répète peut être, mais il faut avant tout manifester, faire la grève pour créer des emplois pas pour sa retraite, car on aura toujours le temps d' y penser et n’oublions pas qu’il est clairement inscrit dans la constitution que la République doit fournir du travail a ses citoyens et pas à les supprimer comme s’acharne a le faire notre gouvernement. S’il faut garder à l’esprit ce qui sera demain, nous ne pouvons oublier que demain se prépare aujourd’hui dans un effort commun et national, alors la grève oui, mais pas n’importe comment et certainement pas pour n’importe quoi. Nous assistons ici à une lutte d’orgueil, celle d’un gouvernement qui s’autorise toutes les décisions sans consulter son électorat et celles des syndicats qui veulent comme le gouvernement faire jouer leur misérable ego, et faire poindre une voix, celle des ouvriers et des classes moyennes quand ils le jugent nécessaire et pas forcément quand la nécessité s’impose, on l’a vue avec France Télécom, la puissance des syndicats était égale à zéro et des hommes et des femmes sont morts perdus et abandonnés avant que la presse se charge de dévoiler le scandale des traitements accordés à des employés innocents, et persuadés de travailler pour le bien d’une entreprise modèle.

Je n’ai jamais vraiment apprécié les syndicats, surtout depuis que je les ai vu fonctionner, c’est une sorte de « politburo », réminiscence lointaine du parti communiste, avec tous ses travers et ses hypocrisies de fraternité imbécile, car les hommes sont frères seulement s’ils se supportent et s’apprécient mutuellement pas parce qu’ils appartiennent à telle ou telle fraction politique.

Juste une question, pourquoi les syndicats n’ont-ils pas suffisamment manifestés pour créer de l’emploi depuis le début de la crise ?????

Allez nous vivons une époque formidable…