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Bullshit !!!

Par Katchoo86

Voici un article complètement naze sur les geek, qui a néanmoins eu le mérite de me faire rire (jaune), avec tout un tas de généralités, d’idées fausses, bref le genre d’article qui fait bien avancer les idées reçues !

« Geek me a break

Bullshit !!!

Geekmania : 7 raisons d’en finir

Le geek est devenu la figure dominante de la pop culture, il est temps que ça cesse. Et voilà pourquoi.

Parmi les nombreux mérites du Social Network de David Fincher, il y a celle de nous donner une vision non glamour du geek, (plus proche du nerd si vous y tenez) : Mark Zuckerberg y est un type mal fringué, incapable de relations sociales réelles et doté d’une intelligence flippante. Toutes choses que la glamourisation excessive du geek nous avait un peu fait oublier.
En quelques années, le geek est en effet passé de figure de repoussoir (tout sauf ressembler à cet asocial dingue de jeu de rôles et condamné ad vitam à l’abstinence sexuelle) à symbole idéal de la pop culture. Des personnalités comme Peter Jackson, Judd Apatow ou Guillermo Del Toro lui ont donné ses lettres de noblesse. Les passions du geek (comics, sf, jeux vidéo) se sont généralisées, la technologie devenant essentielle dans tous les domaines et particulièrement dans les medias, le geek avait désormais sa place partout.

Bullshit !!!
Le geek devint désirable et donc bankable. Toute l’industrie l’a compris :
La télé a évidemment exploité la veine : Chuck, The Big Bang Theory cultivent cette approche sympa et font des geek des héros de fiction qui suscitent l’empathie.
Le geek a eu le droit à ses publications hype (Geek Le mag)
Même les vendeurs de savons ont compris tout l’intérêt de promouvoir ce nouveau consommateur.
Son succès ne doit pas nous faire oublier toutes les mauvaises raisons qui en ont fait un héros :

Le geek est un consommateur fétichiste

L’une des raisons du franc succès de la figure geek dans l’industrie du divertissement est évidemment son goût immodéré pour les gadgets. Compensant son immense frustration par l’acquisition tous azimuts, le geek accélère encore les cycles d’obsolescence des produits.
Flu vous avait proposé un diaporama des pires gadgets de geek mais aurait pu publier un catalogue.
Pas plus que le hippie, qui en voulant se distinguer de ses semblables par tous les moyens a inventé le marketing moderne, le geek n’a jamais été récupéré par le marché : il est « essentiellement » un consommateur.

Le geek est une groupie

Aussi relous que les fans de Britney Spears (leave Steeve Jobs aloooone !), les geeks apprécient généralement peu qu’on s’attaque à leurs idoles. Les tarés de Steve Jobs lui pardonnent tout, ceux qui le détestent ne lui reconnaissent aucun talent, même pas son génie marketing.
Aucun d’entre eux n’est capable d’autre chose que de dévotion totale ou de haine cristalline.

Le geek est un dominateur

A l’instar de Yann Arthus Bertrand, le geek croit faire le bien , sa maitrise technologique est au service d’une morale de collégien : « ne soyez pas méchants« , nous intimaient les fondateurs de Google – qui trustera bientôt 90 % des informations générées sur la planète et se mêle désormais de réchauffement climatique comme de l’inflation.
Avec son air de ne pas y toucher, Zuckerberg est en train d’en finir avec la notion (certes pas si ancienne) de vie privée. « Soyez transparent, partagez tout », nous dit-il, lui qui a entubé ses potes et communique aussi chaleureusement qu’un portier de boîte de nuit.
Les geeks sans potentiel industriel réel se rassemblent généralement en hordes semi – hostiles, – linuxiens, PCistes, MACistes & co, aussi timbrées et heureusement inoffensives que les chrétiens fondamentalistes du Middle west.

Le geek n’a pas de goût

Malgré l’insistance des magazines féminins à essayer de nous fourguer des looks geek, il faut bien reconnaître que le geek s’habille mal. Et n’a aucun goût en déco. Pas la peine d’insister, un gaufrier Star Wars, une boucle de ceinture Nintendo ou une étagère Pac Man, c’est pas la classe. Point.

Tout le monde est un geek

Quand un Premier ministre de droite (François Fillon) essaie de gagner les faveurs de l’opinion en s’autoproclamant « geek », vous pouvez raisonnablement passer à autre chose. La mainstreamisation des comics, la généralisation de la technologie et les incroyables réussites business ont fait du geek une figure ultra-dominante. Seul le hacker, terroriste sans aucune valeur marchande ajoutée, ne profite pas de cette rédemption.

Le geek est un frustré (il se vengera)

Bête de foire, le geek en a souvent bavé. Facemash, premier « réseau » créé par Zuckerberg, était un site comparatif des filles à partir des photos du trombinoscope (Facebook) d’Harvard : le vote des mâles hétéros permettait de les classer. A l’époque il venait d’être largué et a vendu en pâture toutes les filles de son école. Facebook est un réseau social planétaire entièrement bâti sur la frustration sexuelle de son fondateur. Ne pouvant approcher les meufs du campus, Zuckerberg chopa toutes leurs photos via un trombinoscope (Facebook en anglais) et commençà à nourrir son désormais épouvantable désir de transparence.

Le geek bosse comme un taré

Ce que le geek vous dit c’est que vous plutôt que de débattre sur les questions de justice sociale ou l’âge de la retraite, vous devriez plutôt potasser le html5 et être milliardaire à 30 ans. Comme quoi on est toujours le geek de quelqu’un: un loser avec des goûts bizarres dont tout le monde se tape. »

Illustrations : 1 Via Suicide geek | 2. Barbie geek | 3. Ces tongs appartiennent à Mark Zuckerberg.

Article publié le 20 octobre 2010

Bullshit !!!
Source : Fluctuat.net
Comment ça il fallait le prendre au 10ème degrés ????

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