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Logement : Le casse tête des étudiants à Douala

Publié le 20 octobre 2010 par 237online @237online
La fermeture annoncée de la Cité universitaire est venue renforcer la crise que connait le secteur dans le voisinage de l’université.  Il n’est pas évident pour de nombreux étudiants de trouver un logement au lendemain de cette rentrée académique à Douala. C’est un véritable parcours de combattant pour ces jeunes en quête de résidence, soucieux de trouver un abri décent à un prix raisonnable. Les quartiers situés aux abords des différents campus universitaires, sont très prisés par les étudiants qui, pour de raisons économiques évidentes, préfèrent être proches des campus universitaires. Chambres et studios sont ainsi pris d’assaut. Un engouement justifié cette année par la fermeture imminente de la Cité universitaire prévue le 3 novembre prochain. Officiellement pour des travaux de réfection. Le communiqué du recteur de l’université de Douala, Bruno Bekolo Ebe, est clair à ce sujet. «La fermeture de la cité U ne nous facilite pas la tâche surtout lorsqu’on sait qu’elle accueillait un nombre important d’étudiants», indique Frank, étudiant à la recherche d’une chambre.  Responsabilités Et du coup, un problème est venu se greffer à ceux généralement connus. Celui de la surenchère du coût du logement. Il faut débourser une somme comprise entre 12.000 et 30.000 Fcfa, voire plus pour une chambre de 8m?. C’est le cas de la résidence «Djuichou» où les prix des chambres se situent entre 20.000 et 25.000 Fcfa. «Des Sommes qui ne sont généralement pas à la portée de tous les cop’s», affirme Ludivine, étudiante en lettres, par ailleurs résidente à la cité U. «Je n’ai pas beaucoup de ressources. Payer une chambre à 20.000 Fcfa, ce n’est pas dans mes moyens. Je vais devoir me résoudre à prendre une chambre dans un autre quartier, c’est-à-dire hors de la zone universitaire. Là au moins, les prix varient entre 10.000 et 12.000 Fcfa» poursuit Ludivine. Il faut également compter avec les avances de 6 mois à un an de loyer, très souvent exigées par les bailleurs.  A l’observation, les prix fixés par les bailleurs ne respectent pas la grille des prix homologués par le ministère de l’Enseignement supérieur qui varie entre 7.500 et 15.000 Fcfa. «Le prix de la chambre se négocie entre le bailleur et le preneur. D’une mini-cité à l’autre, Il n’y a pas de mise en application des prix homologués. Les propriétaires font ce qu’ils veulent des prix», confie un responsable de l’université de Douala en service à la direction des Œuvres. En parcourant d’ailleurs certains quartiers de la zone de Bassa, l’on a facilement pu s’en rendre compte. Pour bon nombre de propriétaires de maisons, la fixation des prix des chambres dépend d’eux et non du ministère. «Je suis l’unique propriétaire de ma mini cité et je n’ai pas reçu l’aide de l’Etat pour la construire. Par conséquent, ce n’est pas à l’Etat de fixer les prix de mes chambres», déclare un bailleur, propriétaire d’une mini-cité située au lieu dit «Ange Raphael». La fermeture annoncée de la Cité universitaire est venue renforcer la crise que connait le secteur dans le voisinage de l'université.
Il n'est pas évident pour de nombreux étudiants de trouver un logement au lendemain de cette rentrée académique à Douala. C'est un véritable parcours de combattant pour ces jeunes en quête de résidence, soucieux de trouver un abri décent à un prix raisonnable. Les quartiers situés aux abords des différents campus universitaires, sont très prisés par les étudiants qui, pour de raisons économiques

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