J’avais prévu un billet sur l’annulation du Dakar, Philippe me fait parvenir son poème quotidien sur le même sujet. Vous avez ainsi les deux visions.
Il aura fallu une hypothétique menace terroriste pour enfin mettre un terme, que personnellement j’espère définitif, à cette épreuve d’un autre temps. Certains glosent sur ce qui ne serait qu’un prétexte pour stopper une opération de moins en moins rentable?
Peu m’importe. Comment pouvait-on, en effet, se répandre sur les vertus du grenelle de l’environnement et sur les économies énergétiques nécessaires, vanter l’écopastille pour nos voitures, “condamner” les 4X4 et faire comme si de rien n’était sur nos chaînes de télévision publiques avec des retransmissions pluriquotidiennes de la course des dévoreurs d’énergie fossile. Fallait-il continuer à additionner les accidents et les morts “spectacles”
Ne serait-il pas temps, l’homme aime les défis, d’en inventer d’autres plus en accord avec les grands principes affichés par ailleurs. Si c’est la menace qui est le “moteur” de cet arrêt, je lui reconnaît pour une fois des vertus en regrettant toutefois que ce rôle ne soit pas revenu à la raison.
Comtemplez la Mauritanie sans les nuages de poussières soulevés par les bolides :
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