1936, cinq ans aprés Dracula (Avec Bela Lugosi), et quatre ans aprés Le chef d'oeuvre intitulé Freaks, Tod Browning nous propose de savourer The Devil-Doll.
Deux hommes s'évadent de prison,
un banquier sali par ses associés et incarcéré à tort pendant 17 années, Paul Lavond (Lionel Barrymore),
et un savant fou Marcel (Henry B. Walthall),
Ils se rendent chez Malita (Rafaela Ottiano) l'épouse de Marcel.
Cette dernière a continué les expériences de son époux pendant qu'il était en prison.
Le couple avait réussi à miniaturiser des animaux, tels que des chiens par exemple.
Mais leur cerveau s'en retrouve annihilé, et n'est contrôlé que par la pensée de Marcel.
Lorsque, la nuit venue, le couple réduit leur servante, et que Marcel décède d'une crise cardiaque, les expériences prennent alors une autre tournure.
Paul Lavond a eu le temps en 17 ans de ne souhaiter qu'être innocenté, et de se venger de ses traîtres associés,
qui sont terrifiés par son évasion, et ont offert 100.000 francs à quiconque l'arrêtera.
Notre homme, déguisé en femme âgée pour pouvoir se mouvoir dans Paris,
prépare sa vengeance.
Encore une perle du cinéma, dont les effets spéciaux sont largement satisfaisants pour l'époque, dont le noir et blanc et le regard terrifiant de Rafaela Ottiano, ne font que rajouter un must, sans parler de la prestation de Lionel Barrymore, qui est tout à fait excellente.
Du fantastique doté en parallèle d'une trés jolie histoire, que je vous conseille de découvrir.
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