
(…) Pour réussir, nous appliquerons les recettes de l'ADSL. Nous ne serons pas un opérateur low cost, mais nous aurons une structure de coût intelligente. Nous nous différencierons par l'innovation, en construisant un réseau tout IP, en intégrant à terme des capacités mobiles dans la Freebox (Femtocell), en rajoutant des équipements de réseau que nous concevons, afin de rationaliser le coût de construction et minimiser les frais d'exploitation. Et nous économiserons en marketing. Si nous ne révolutionnons pas le marché du mobile, ça ne marchera pas. Si on arrive à la part de marché que nous avons conquis dans le "triple play", à savoir près de 25 %, nous serons ravis. Notre ambition : qu'Iliad atteigne un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros d'ici à 2015, soit un doublement" a déclaré Xavier Niel, fondateur et p-dg d’Iliad, la maison mère de Free, dans une interview accordée aux Echos.
La taxe Baroin sera répercutée Concernant la taxe Baroin qui touchera les fournisseurs d’accès à Internet, Free a clairement fait comprendre sa stratégie : il la répercutera sur le consommateur final. « Cette nouvelle taxe sera répercutée au premier jour de l'application de la loi, et au centime près. Nous n'en profiterons pas pour augmenter notre marge. Mais nous isolerons dans les factures de nos abonnés le montant de la "taxe Baroin, qui sera comprise entre 1,50 et 3 euros par mois selon la formulation de la loi."