Dans Marques de femmes, un personnage, Jérôme, se souvient de la Femme, tantôt mère, tantôt amie, tantôt maîtresse, tantôt épouse... Toutes ces dames qui l’ont entouré et qui lui ont permis d’affronter les épreuves de la vie.
La structure du livre est en flash-back. Réveillé une nuit, en proie à l’insomnie, Jérôme contemple une photo de famille qui le lance dans des souvenirs. Enfance heureuse, désinvolte, bien entourée. Adolescence ravie et séductrice.
Puis vient le mariage, les deuils, les épreuves, l’obscurcissement de l’horizon: mort du père, difficultés professionnelles, renoncement à la paternité, etc.
Mais le livre ne se veut pas seulement apprentissage de la désillusion. Il a aussi le projet d’être un hommage aux êtres et aux choses qui façonnent l’existence, de retracer également un parcours spirituel qui mène à l’acceptation et à la sérénité
Car le roman est finalement porté par l’optimisme. Un ton enthousiaste accumule les adjectifs mélioratifs et donne tout compte fait un côté positif à tous les épisodes, même les plus noirs.
Bernard Peitrequin, Marques de femmes, L’Aire, 2008