Je me rends compte que la POC haineuse qui passe son temps à pester devant M6 ne séduit pas mon lectorat et je le regrette d'autant plus qu'elle semble durablement installée sur ce blog, puisqu'hier j'ai regardé « Desperate housewives », qui m'a évidemment agacée à plus d'un titre.
Bon, je ne reviendrai pas sur le fait que la série tourne en rond depuis...sa deuxième saison avec son concept éprouvé de « nous avons tous des tas de petits secrets immondes dans nos placards qui ne demandent qu'à en sortir ». Je sais également que « Desperate housewives » est une série totalement républicaine et que je ne dois donc pas m'étonner que Carlos menace Gaby d'élever l'enfant de leur nièce si elle tombe enceinte – la pilule n'existe pas aux Etats-Unis, pas plus que l'avortement d'ailleurs, ce que je peux à la limite concevoir parce que les Solis sont catholiques, la femme de Tony Parker pense déjà à proposer des préservatifs à la jeune fille ce qui est énorme.
En fait, ce qui m'a le plus agacé hier, c'est cette intrigue totalement téléphonée de Madame Solis qui va passer du bon temps chez les pédés, qui passent leur temps à s'amuser en bons invertis, ce qui la rend au départ euphorique, avant, et je l'avais tellement vu arriver celle-là que je ne peux pas dire que j'ai été terrassée par l'étonnement quand ça s'est produit, de réaliser qu'en fait les gays sont tristes car ils n'ont pas la chance de pouvoir devenir parents, comme Carlos et elle.
Alors Gaby s'en va du monde enchanté des homosexuels stériles, qui n'est pas si top que cela finalement car il dissimule en fait une grande souffrance et beaucoup de solitude, pour aller retrouver ses petites obèses têtes à claques qui la font vivre l'enfer depuis que son mari retravaille mais qui ce n'est pas grave car rien n'est comparable au bonheur d'avoir des enfants.
J'ai vu un jeune couple avec le nouveau bébé, dimanche, et honnêtement je préfère ma vie vide de sens, où je peux siroter des margaritas au petit-déjeuner (si je veux) et surtout dormir la nuit, que la leur, même s'ils ont tentés de se convaincre durant tout notre tisane party – oui ils sont tristes – que ça allait (forcément) s'arranger quand elle aurait 25 ans.
Mais, mon agacement ne s'est pas arrêté là, je vous rassure, parce qu'hier la série mettait en scène l'arrivée de la superbe, je dois le reconnaître strip-teaseuse, qui a un cœur d'or. Et vlan... Elle a vendu ses charmes, telle Marie-Madeleine, mais au fond c'est la meilleure d'entre nous tous, ce qui n'est guère difficile à Wisteria Lane, royaume de la duplicité et de l'hypocrisie.
Heureusement elle est belle, heureusement elle est lesbienne...
J'ai adoré cette réplique désormais culte à mes yeux où elle indique à Katherine, qu'elle s'est rendue compte qu'elle n'avait pas aboyé jusque là au pied du bon arbre. J'ai trouvé très mignon la façon dont Katherine succombe logiquement à son charme, mais je sais par avance qu'elle reviendra bêtement dans le droit chemin...
Quel dommage...