L'actualité fait écho à ce qui y est décrit. On viole à l'est, on viole aussi à Kinshasa, Lambert Mende l'a reconnu et demande à la population de collaborer et de dénoncer.
Des cas de vols, viols et assassinats ont été signalés ces jours dans la capitale de la RDC. C’est le cas à Bibwa, dans la commune de la N’Sele et le long de la rivière Pumbu à Selembao. Les victimes se comptent en grand nombre parmi les femmes. Des hommes en uniforme et en armes sont désignés comme auteurs de ces crimes. Les victimes et leurs familles disent avoir saisi les autorités compétentes mais jusque là aucune solution n’a été trouvée.
Dans la commune de Selembao par exemple, des cas d’insécurité persistante sont signalés dans les quartiers Herady, Ngafani 1 et 2, Badiadingi, Madiata, Camping et Kitokimosi.
Un habitant de la commune de Selembao témoigne :
« Les malfaiteurs rentrent dans les parcelles, retirent soit une femme mariée des mains de son mari, soit des demoiselles des mains de leurs parents. Et le viol se passe dans le périmètre. C’est de façon systématique, c’est comme un ratissage dans tout le quartier. »Dans la commune de la N’Sele, plusieurs faits similaires sont aussi signalés. Le cas le plus récent est est celui d’une polyclinique attaquée et saccagée, la semaine dernière.
« Dans mon pays, je vois des militaires armés qui viennent piller l’hôpital où on sauve des personnes. Pourtant, c’est l’unique hôpital dans ce quartier où vivent des pauvres citoyens », a déclaré le responsable de cet établissement médical.D’après les témoignages des victimes, leurs bourreaux portent souvent l’uniforme militaire. Certains d’entre eux sont armés.
Réagissant samedi à ces allégations, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a invité la population au calme et l’a appelée à collaborer avec les structures chargées de résoudre ce type de problème.Il a indiqué que les autorités congolaises sont informés de ces cas d’insécurité signalés et des dispositions ont été prises pour arrêter, sanctionner et réparer si possible les dommages commis.
Vous pouvez écouter le ministre Mende dans cet extrait.(Source radio Okapi)
posté le 04 novembre à 14:15
ce vraiment regretable pour une nation comme la notre!