DT Beyrouth by DownTown

DT by DownTown
Immeuble An-Nahar (Al Borj), Place des Martyrs, centre ville de Beyrouth, Liban.
Tél. : +961 9 999 932. Site Web.

Le DownTown, c’est une assez belle réussite dans le secteur de la restauration au Liban (ou plutôt dans le microcosme chrétien libanais). Au début, cela a commencé avec une boutique d’habits, en 1979! Pour les restaurants, l’histoire a démarré il y a une vingtaine d’années à Zouk/Kaslik, dans le Kesrouan, avec le Down Town, cuisine occidentale, salad bar, et la Mozzarella, (italien avec de très bonnes pizzas au four à bois). Au fur et à mesure, cela a évolué, arrivée du SoHo (sushis), du Chiche (libanais), toujours à Zouk. Avec la “réunification” du Liban et la reconstruction de Beyrouth, ils ont ouvert le So à Achrafieh (quartier chrétien de Beyrouth), le Bice (italien ++ à la Marina de Beyrouth) puis le DT by Downtown, place des Martyrs (ex centre ville historique). Tout cela appartient au groupe Skateboard, qui possède également des magasins de mode (Santiago) et de décoration intérieure (TrendSpotting).

Au DT, on retrouve les cuisines de la Mozzarella (pasta & pizza), du Soho (sushis, japonisant) et, bien sûr, la formule du DownTon (bar à salades, viandes grillées). Dans les pays où le coût de la main d’œuvre est élevé, et si l’endroit ne fait pas une taille critique, ce genre de formule se révèle catastrophique. Ici, ce n’est pas le cas : c’est assez grand pour qu’il y ait des spécialistes de chaque cuisine, et il y a suffisamment de clients pour être rassuré sur la qualité et la fraicheur des ingrédients servis. Ils ont un autre avantage : ils font partie des rares adresses correctes à servir après 15h.

Bon accueil (”Bonjour Docteur”, le “manager” est un ancien du DownTown de Zouk), on nous trouve une table près de la cave à vins électrique. Décoration style brasserie moderne, assez zen. Terrasse en été, vidéo très pourrie.

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Cartes en français ou en anglais, service gentil, mais un peu lent au démarrage : nous nous retrouvons avec deux serviettes, l’eau (Sohat 3250LL ie. Livres Libanaises) et la bouteille de vin, un château Kefraya 2001 (69.000LL), trainent un peu. Servis avec des pistaches, des cacahouètes et des bâtonnets de carottes + quelques tranches de pain (style boule), pas mal du tout, avec un truc qui ressemble à du labneh (photo de droite).

Salade paysanne (salade, parmesan, tomates cerises, 10.500LL) pour mon père, salade de crabe (10.300LL, chair de crabe en lamelles, légumes en lamelles : chou, carottes) : pas mal.

Suivra une escalope de veau panée, frites (un peu trop standard), 31.000 LL pour mon père, et un plateau de sushis (sushis menu : 29.500LL, thon, saumon, crevettes, maquereau) pour moi : frais, pas toujours archi fin, mais globalement bon et bien copieux.

Nous terminons par un succès au chocolat (7.500LL), que nous partageons à deux. Jolie présentation, bon goût de chocolat, à partager, parce qu’assez dense.

Petit passage par les WC.  Bilan : pas de la grande cuisine, mais après 15h, on ne peut pas tout avoir. Déjeuner agréable, le service s’est amélioré après la libération de certaines tables. Nourriture classique, sans grande surprise, mais plutôt bien faite. Un peu moins de 180.000 LL à deux (en ajoutant le service non compris dans l’addition et le voiturier), soit une grosse quarantaine d’euros/personne. Pour ce genre d’adresse au Liban, cela reste acceptable.