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La conférence iGaming se concentre sur la législation française

Publié le 20 octobre 2010 par Casinoligne

La fiscalité est le mot redouté quand il s’agit de la rentabilité des jeux en ligne et des juridictions qui contrôlent l’activité des opérateurs. La France a ouvert en juin 2010 son marché de jeux en ligne et fait maintenant l’objet de critiques pour sa lourde politique fiscale.

Les opinions exprimées par certains représentants de l’industrie suggèrent que le gouvernement français est allé trop loin en imposant des taux de redistribution trop bas et des niveaux d’imposition trop élevés. David Zerah, le nouveau directeur général de la division B2B Dragonfish de 888 Holdings, a exprimé cet avis lors de la conférence iGaming de Monaco, tenue en octobre 2010.

D.Zerah a suggéré que ces conditions pourraient porter atteinte aux avantages d’entrer sur le marché de France, rendant problématique la rentabilité des opérateurs nouvellement autorisés.

Lors de la conférence, d’autres cadres ont également signalé les aspects négatifs de la réglementation française des jeux en ligne. Alexandre Dreyfus, le PDG de ChiliGaming, s’est fait le porte-parole des souhaits des opérateurs concernant l’agrément des autres jeux et la réduction des taxes. Il a souligné que 40% des revenus était un pourcentage « douloureux » pour les opérateurs, mais il a ajouté que le marché français présentait des opportunités de développement.

Tarquin Henderson, l’un des dirigeants de Mangas Gaming Group, a dit qu’il était important que les régulateurs tiennent compte des perceptions des consommateurs: si le consommateur trouve l’expérience de jeu trop compliqué ou qu’il ait l’impression qu’un certain site n’est pas une bonne affaire pour lui, il cherchera ailleurs une expérience plus favorable.

Aymeric Verlet, responsable du Développement international du PMU, a été d’avis qu’il était plus important de décourager les opérateurs illégaux. A son avis, cela devrait être la priorité numéro un. Verlet pense que si les opérateurs illégaux sont empêchés de fonctionner sur le marché français, les sociétés agréées se débrouilleront avec le taux d’imposition.


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