Magazine Politique
Vendredi dernier la salle des urgences de l’hôpital d’Annaba reçois un homme dans un état critique, il était blessé dans l’abdomen par une arme blanche, quelque instant après d’autres blessés arrivent tous portent des hématomes au niveau du visage et au cou, l’un d’eux présente une fracture de la pommette et du nez , vu l’état des ces messieurs le personnel de l’hôpital pensait à un accident de voiture ou bien aux heurts entre hooligans venu d’un stade de foot , il n’en ai rien, ces pauvres bougres n’était en effet que des militants du FLN impliqués dans une barrage générale qui s’est produite dans le siège du parti lors d’un vote de renouvèlement des instance locales , il en a fallu l’intervention des forces anti-émeute pour séparer les belligérants , ces incidents à l’allure de règlement de compte entre gangsters font l’actualité politique dans le pays où les Kasma et mouhafada ( structure locale) de l’ex parti unique sont le théâtre d’affrontement et où la question de la succession se règle par la force des baïonnettes , Ces tiraillements, qui n’ont jamais quitté le parti depuis le mouvement de redressement de 2004, s’accentuent à l’approche des échéances électorales de 2012 , l’ex parti-Etat est coutumier du fait déjà en 1996 Abdelhamid Mehri fut évincé du parti par les auteurs de ce qu’on a appelé ‘’le coup d’Etat scientifique’’ , ali Benflis en 2004 a aussi fait les frais d’une machination pareille appelée par euphémisme ‘’Redressement’’ , pour les observateurs une nouvelle implosion au sein du FLN n’est pas à exclure dans la perspective des élections locales et législatives à venir .