Smallville – Episode 10.04 – 200ème épisode !!!

Publié le 19 octobre 2010 par Speedu
. / Homecoming
Saison 10, Episode 4 sur 22
Diffusion vo : The CW – 15 octobre 2010
Passé, présent et futur se mélangent afin que Clark puisse enfin accepter sa destinée.




« Absolute Pleasure » aurait dû être le titre de l’épisode à mon avis. « De la bombe bébé » aurait marché aussi. Les scénaristes se sont fait plaisir et nous ont fait plaisir pour cet excellent épisode, le meilleur depuis quelques temps quand même. Tout y est avec cette histoire qui lance Clark et semble être un épisode charnière dans la destinée du plus grand héros que la Terre portera.
Clark reçoit la visite de Brainiac 5 (normalement, vu que c’est lui le Brainiac de la légion des super héros) qui fait voyager Clark dans son passé, son présent et son futur tel le conte de Noel bien connu. La série revient donc en arrière, au tout début, et nous ressort des scènes du pilote et un méchant du second épisode, diffusé il y a 9 ans de cela, quasi jour pour jour (le pilote à été diffusé le 16 octobre 2001 et celui-ci le 15 octobre 2010) , grâce au plus robotique des extraterrestres. Revoilà donc Brainiac et par la même occasion James Marsters dans le rôle. Et là, on voit à quel point Smallville est une série surpuissante puisque James Marsters joue ce coup-ci un gentil. Le truc qui n’arrive jamais. James Marsters ne joue jamais un vrai gentil (Spike reste un anti héros, même dans la saison 5 de Angel où il est trop méchant à emmerder le bel Angel). Et bien Smallville est tellement supruissante comme série qu’elle arrive à caster James Marsters en gentil.
Il joue donc Brainiac, ex méchant, converti à la gentilesse grâce auxactions de Clark et qui rejoint donc la légion au 31ème siècle. Dans le comic book, pour faire simple, le Brainiac de la légion est un « descendant » du Brainiac méchant de notre époque.
Clark retourne donc à ce qui est des époques charnières et la première est la mort de Jonathan Kent, origine de la culpabilité de Clark. Brainiac lui montre qu’il n’y est pour rien et que Jonathan est mort en connaissance de cause. Il aurait pu ne pas mourir en n’agissant pas mais il a fait le choix d’agir. Clark n’a rien à voir là-dedans.
Puis, passage dans le présent pour que Clark ouvre les yeux sur l’évidence. Lois aime Clark sans restrictions. Puis détour dans le futur où Clark voit la vie qui l’attend, une vie avec Lois, une vie de super héros volant, une vie parfaite. Le bonheur l’attend à la condition qu’il sache le saisir quand il se présentera à lui et pour cela, il doit vivre dans le présent. Carpe Diem Clark ! ne te morfonds pas dans le passé, ne crains pas l’avenir mais préoccupe toi du présent. Ce qui est arrivé ne peut être changé et ce qui arrivera arrivera.
Libéré du poids d’un passé culpabilisant et d’un futur terrifiant, Clark peut enfin agir dans le présent, emballer la fille, inspirer les hommes et voler. L’ensemble, bien qu’un chouïa rapide tout de même est extrêmement bien mené et il faut vraiment croiser les doigts que les scénaristes ne reviennent pas là-dessus à l’avenir. Le Clark qui ose et qui emballe Lois est bien plus interessant que le Clark timide.
Clark admet enfin qu’il aime Lois et Lois admet enfin qu’elle aime Clark. Même si cela ne faisait plus de doutes dans l’esprit de la belle brune, elle ne l’avait encore jamais exprimé à voix haute. C’est fait. Et Clark le fait aussi et les deux’aiment. Lois et Clark, Clark et Lois, un couple en or, cela ne fait aucune doute, que cela soit au lycée, dans le futur ou dans la grange. Ils sont tout simplement parfaits ensemble et c’est un régal de voir Erica Durance et Tom Welling évoluer ensemble dans leurs scènes. Bon, soyons honnêtes, les tout débuts de Lois 2017 m’ont donné envie de la baffer. Ses premières lignes pleines d’autorité, ce n’était pas ça. Mais tout de suite après, Lois s’activant pour protéger Clark en lui faisant remarquer ses choix vestimentaires, en assomant un pilote ou en lui signalant l’oubli des lunettes, tout cela respire l’amour pur et parfait. Bon, je ne dirais rien sur le Clark 2017 bien ridicule à part que Tom Welling, avec les bons vêtements, peut allégrement passer de l’ado attardé au vieux sans problème. C’est fou comment un simple vêtement vous change un homme ! J’espère que Clark en inspirera certains dont les choix vestimentaires sont douteux. Oui, je vise quelques unes de mes connaissances là. Elles se reconnaitront ou pas. Et qulle belle transition pour parler de l’inspiration amener par Clark sauf qu’il est encore trop tôt.
Avant cela, je me dois de parler de la scène du lycée. Clark se remémore sa première scène au lycée de la série, arrivant au petit matin, trébuchant en raison du collier de kryptonite porté par Lana qui ramasse ses livres dont celui de Nietzsche, d’où son « Man or Superman ? » « homme ou surhomme » en vf de l’époque, surhomme étant la traduction exacte de Ubermensch, le terme allemand utilisé par Nietzsche et réutilisé à l’épisode précédent par Lois Lane. Quelle coïcindence quand même !
Cette scène m’a bien fait rire vu que Clark se rappelle de Lana en trébuchant à cause de la vieille conseillère d’éducation. Du coup, je ne pouvais m’empécher de penser bêtement « vache, elle a pris un sacrée coup de vieux Kriten Kreuk » Et je rigolais doucement tout seul de ma bonne blague.
Enfin, je me dois de parler de la scène de la grange. Elle est un clichée ambulant de la romance baveuse et guimauve que je n’apprécie pas trop mais pourtant là, c’était parfait. J’en avais presque la larme à l’oeil tellement ils étaient mignons, tellement la scène était parfaite. Tout y était. L’ambiance, le romantisme, les dialogues, le jeu des comédiens, l’alchimie, … C’était parfaitement parfait. Jusqu’à ce que Clark décolle et là, j’étais déchiré entre la colère et le rire en voyant le collage tout pourri du couple qui donnait l’impression de danser sur un sol invisible à un mètre de hauteur. Raaaaaaaa. Pourtant, c’était très bon coté effets spéciaux jusque là. Je fus même très agréablement surpris par la scène de l’hélicoptère en 3D très réussi pour une fois alors que depuis la saison 8, c’est catastrophique ce type d’effet spéciaux. Rappelez-vous du métro aérien lors du season premiere de la saison 9.
On en vient donc à l’inspiration. Clark, le blur, Superman est une source d’inspiration. le modèle à atteindre pour les humains. Il symbolise tout ce qu’il a de meilleur chez l’être humain et représente l’idéal à atteindre ou à copier. Et deux exemples nous le rappellent dans cet épisode. Tout d’abord avec Bug boy, méchant du second épisode de la série. Et j’ai revu une semaine avant l’épisode et vache, ce coup-ci, sans déconner, l’acteur, qui est le même, a pris un sacré coup de vieux et a perdu pas mal de cheveux également. Heureusement, Tom Welling n’a pas subi ce vieillissement accéléré contrairement à Chad Donella. Il était un associal complet, amoureux des insectes qui vont e nfaire un homme insecte en le piquant alors qu’ils étaient contaminés par la kryptonite. Clark le bat à la fin en lui faissant tomber dessus une grosse pelle d’une pelleteuse et on voyait des centaines d’insectes partir en rampant dans tous les sens. Et le revoilà. Il illustre bien le coté de Clark attaché au passé et ronger par l’inquiétude du futur puisqu’il ne lui laisse pas une chance, voulant de suite l’affronter à nouveau. Clark a peur de son passé, de cet ennemi et a peur pour son futur, c’est-à-dire Lois Lane, vers qui bug boy s’avance. Mais finalement non, Bug boy voulait simplement que Lois fasse passer le message que Clark l’a inspiré et qu’il est devenu meilleur en conséquences. Tout le monde a le droit à une seconde chance et celui-là en a profité. Et ça tombe bien car Superman est toujours prompt à laisser une seconde chance à tout le monde, voire même une troisième, une quatrième ou une 178ème avec Lex Luthor (dans les comics bien sûr). Clark croit en la bonté humaine et la rédemption et bug boy peut l’amener à cela. Si Clark avait agi de suite, cela aurait mal été. Il aurait condamner d’avance un innocent et l’aurait peut-être même repoussé du coté obscur à cause d’une action préméditée. Là, ce n’est pas le cas. Clark a inspiré Bug Boy qui l’a inspiré en retour.
De son coté, Oliver Queen a besoin de Clark. Et d’ailleurs, ça faisait un peu amant délaissé son attente de l’appel de son homme. Oliver est perdu sans Clark. Il besoin de lui comme modèle mais aussi comme source de courage. Et la fin le démontre bien. Il suffit que Clark soit simplement présent en arrière-plan pour que Oliver se lache. Et il s’est un poil trop laché quand même parce que bon, JFK et le patriotisme, il en a un peu abusé dans son grand discours sur les héros. Mais bon, le fait est que Clark inspire Oliver. Et ce n’est pas la première fois. Souvenons-nous d’une période noire pour l’archer vert et sa déchéance. C’est grâce à Clark et ses mots qu’il a pu remonter la pente.
Clark, plus que Superman ou le flou, est donc l’homme de la situation. Les autres ont besoin de lui comme lui a besoin d’eux. C’est par leurs échanges que les hommes parviennent à se dépasser et devenir meilleurs. Et l’épisode illustre très bien ce thème là, le développant bien, de façon logique et réussissant à ne pas s’emméler les pinceaux. Suivre tout cela est un pur régal, tout s’enchainant à la perfection, sans fausse note, avec des discours et des dialogues toujours bien sentis, fort à propos et jamais gnan gnan ou ridicules. Il y a de la réflexion, de l’émotion et de l’espoir qui parcourrent cet épisode et ça fait du bien.
La seule fausse note de l’épisode est de la part de la torche et les deux Chloé de la nouvelle génération totalement ridicules à passer leur temps à mater leur téléphone parce que la torche est en ligne tout comme le mur des bizarreries. Et mention spéciale au moment too much du message de félicitations de Chloé qui tombe pile à ce moment-là. Ridicule tout simplement. C’est vraiment la seule fausse note non gênante d’un épisode parfait sur toute la ligne.
Bref, 10/10

Un épisode parfait. Un des tout meilleurs de la série. Aucune fausse note, une belle réflexion, un beau message porteur d’espoir. Le plus grand des super héros évolue et peut enfin prendre son envol maintenant, dans tous les sens du termes. Bravo !