Lorsque tout projet collectif d'envergure n'est plus seulement soumis aux critiques nécessaires et essentielles, mais à des barrages systématiques des groupes, lobbys, voire groupuscules aux objectifs parfois aussi opaques que brumeux ou socialement irresponsables, oui, le déclin existe. Lorsque ces mêmes projets font l'objet de préoccupations électoralistes primaires au détriment d'une vision politique à moyen et long terme, on peut parler de déclin, ayant en tête les grands chantiers passés mis en place avec compétence et hauteur de vue et qui ont projeté le Québec d'alors vers le progrès qui nous fait aujourd'hui défaut. --- Denise Bombardier