Pour une politique de croissance : créer une nouvelle dynamique (1/2)

Publié le 19 octobre 2010 par Cajj

(proposition)


LA MECANIQUE
La France a souvent pratiqué une politique homéopathique, c'est-à-dire celle des petits changements sans rupture. Si cela a ses avantages, cela a aussi ses inconvénients. L'inconvénient tient à l'inertie. L'économie est un paquebot, et des petits mouvements peuvent ne pas impacter la direction générale. Ainsi en est-il des augmentations de paquets de cigarettes. Si un passage de 2 euros à 6 euros du jour au lendemain pourrait avoir un impact certain et fort, des augmentations homéopathiques, à coup de 15 centimes ont peu d'effet sur la consommation alors que le prix atteint bien à la fin à 6 euros.
La critique étant facile et l'art difficile, je propose :
- la suppression progressive des charges sociales patronales
- le transfert progressif des charges patronales en rémunération des salariés
- la fixation d'une cotisation minimum égale pour tous les salariés aux différentes caisses (ASSEDIC, retraite, accident du travail, etc.)
- la possibilité offerte aux salariés de mieux cotiser, selon une décision qui serait individuelle
- la mise en œuvre d'une TVA charges sociales (afin de faire en sorte que les produits made in china contribue aux financements de la sécurité sociale de nos travailleurs).
Le tout devrait se faire dans un rythme optimum, et ce rythme est fondamental : ni rupture, ni homéopathie.
L'idée c'est que la baisse provisoire du coût salarial permettent aux entreprises d'aller de l'avant en investissant massivement, en machine mais aussi en ressources humaines.
cajj