de Giorgio Scerbanenco
Marta a quitté Milan pour aller passer quelques jours, seule, dans la petite maison de Paolo, cachée dans la pinède, non loin d’une lagune déserte en cette saison. Mais le lendemain matin, elle a la désagréable surprise d’être réveillée par deux policiers qui lui demandent ce qu’elle fait là. Paolo a été assassiné quatre jours plus tôt dans cette même maison. Marta n’a pas vu le scellé qui condamnait la porte.
Au lieu de rentrer chez elle, Marta continue vers la mer. Elle retrouve dans un petit hôtel Rik et sa sœur Rossella, deux amis. Rik est amoureux d’elle, et Rossella, qui connut une brève aventure avec Paolo, est à la dérive, entre alcool et médicaments.
L’ombre du mort plane sur les trois jeunes gens, qui, peu à peu, en faisant resurgir le passé, ont l’impression de condamner irrémédiablement leur propre avenir.
Éditions RIVAGES
Après Le sable ne se souvient pas (Rivages/Noir n° 464) et Les amants du bord de mer (Rivages/Noir n° 552), voici un troisième " roman de la mer " de Giorgio Scerbanenco. Dans le décor nostalgique d’une station balnéaire à la fin de l’hiver, des êtres se déchirent, ressentent les blessures du temps et ne se consolent pas d’avoir perdu leurs illusions de jeunesse. Une écriture lumineuse pour un récit poignant.