Magazine Humeur

Mémé Kamizole en a ras le chignon de servir de punching-ball !

Publié le 19 octobre 2010 par Kamizole

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C’est bin vrai, quoi ! Je ne me crois pas au-dessus de toute critique mais encore faudrait-il que les commen-taires désobligeants soient fondés. Hier matin, j’ai vu que Marianne avait repris mon article sur la fausse alerte à la bombe à Landivisiau. J’y ai fait un tour sur les commentaires et voici ce que je découvre : «Je me demande si ce n’est pas vous ou une personne de votre niveau qui a lancé la fausse alerte depuis Paris, car vu vos fautes de Français et votre niveau de réflexion on peut se poser des questions !». Positivement charmant : non seulement je suis une conne mais qui plus est, je ne saurais pas écrire.

Sur le fond : je ne demande à personne de partager mes vues. J’exprime ce que je pense. Je dirais une fois de plus que je suis totalement ouverte aux opinions diffé-rentes dans la mesure où elles enrichissent le débat. Mais quand cela consiste uniquement à dire que mon niveau de réflexion serait proche de zéro, et sans apporter d’arguments, cela tient plus du troll que de la bienvenue et saine discussion.

D’ailleurs, pour l’essentiel, cet article était purement factuel. Sinon, la conclusion. Dont je ne pense pas qu’elle frisait la stupidité. Pour tout ce qui touche aux faits, je n’écris jamais rien qui ne soit rigoureusement exact et vérifiable. S’il y a un point d’ombre, des contradictions entre plusieurs sources ou quelque chose que je n’ai pas réussi à savoir, je le signale. C’est quand mieux que d’affirmer n’importe quoi.

En l’occurrence, je m’étais servie de trois sources distinctes dont deux quotidiens bretons. Ouest-France et Le Télégramme de Brest, dans la mesure où ils sont forcément plus proches du terrain que les journalistes parisiens qui se servent des dépêches.

Quant à la forme, c’est bien évidemment ce qui m’a fait le plus bondir ! «Mes fautes de français»… Comme je ne suis pas à l’abri d’une faute de frappe ou d’inattention et qu’il m’est déjà arrivé de faire quelque lapsus calami (que d’ailleurs des commentaires amis m’ont gentiment signalés) j’ai relu attentivement le texte – 3 fois ! Pas la queue d’une faute, d’une impropriété, d’une erreur de syntaxe.

Ce n’est pas la première fois que quelque esprit sans doute plus distingué que moi trouve des fautes tota-lement imaginaires. La meilleure fut sans doute de me vouloir faire écrire «à l’envi» avec un «e» !

:)

Je trouve cela d’autant plus saumâtre qu’écrire étant ma passion depuis quasi l’enfance, j’attache un soin parti-culier à la formulation et au style et que je corrige et allège sans cesse jusqu’à ce que le résultat me satis-fasse entièrement.

«Cent fois sur le métier» m’exhortait mon père à la suite de Nicolas Boileau. Eradiquant les lourdeurs de style, je vise aussi le maximum de clarté… «Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément» - toujours Boileau (dont le style est pur régal) et les recommandations de mon pater familias. Il m’arrive parfois de chercher un certain temps le mot précis qui m’échappe mais dont je sais que c’est le seul qui convienne à mon propos.

Alors, quand on m’attaque méchamment et sans raison sur mes prétendues fautes de français, forcément cela me fiche en rogne ! J’ai la chance de faire ce qui me plait quand bien même cela me demande-t-il beaucoup de travail. Pour répondre à «Coup de Grisou» : j’y consacre beaucoup (trop) de temps. Il va d’ailleurs falloir que je fasse une nouvelle pause pour finir mes grands rangements (le bordel s’est encore accru depuis que je m’y étais mise !).

:)

Et tout ça, avec un ordinateur qui marche sur 3 pattes. De pire en pire ! Chaque fois que Le Monde perfectionne quelque chose sur la plate-forme WordPress, je morfle ! Je sais bien que ma version d’internet explorer est obsolète depuis une bonne dizaine d’années (selon ce qu’affichent certains sites où je me connecte) mais je n’ose pas télécharger la version récente que l’on me propose. J’aurais bonne mine si elle met ma version d’XP en rideau ! Et je suis assez championne dans mon genre pour le plantage d’ordinateurs. Plus de son (je n’en n’ai pas !) plus d’image, et ensuite, je fais quoi ?

Je ne vous parle même pas d’un bug plus général qui se produit régulièrement : plus aucune image ne s’affiche, ni sur les newsletter, si sur mon blog, ni dans les articles. “Carré” blanc comme naguère la censure de certains films à la télévision. Pourtant, je peux vous assurer qu’elles n’ont rien de licencieux ! Et sur le blog, ça vient de sortir il y a quelques jours, impossible de mettre en italique, les citations par exemple.

Pour accéder au blog, WordPress me redemande mes coordonnées pratiquement à chaque connection. Mieux : le plus souvent, mon mot de passe n’est accepté qu’après 3 ou 4 tentatives. Et même 5 ce matin ! quand je reprends la main. Crispant. Je n’aurais pas de coockie «enable»… Mon œil ! Si c’était exact, je ne pourrais jamais accéder à mon blog. Même après 10 tentatives.

Ensuite, quand je veux charger des photos pour illustrer mes articles à partir de mon fichier, la plupart du temps, au lieu de la photo s’affiche «page internet introu-vable»… alors qu’il ne s’agit pas du tout d’une page web mais de mes propres dossiers. Au moment même où je rédige ces lignes sur Word, un bug habituel : le mode refrappe que je me garde bien de sélectionner se met en route, effaçant ce que j’ai déjà tapé. Grrr ! Tout à l’heure s’affichera sans doute quelque message me disant que le correcteur de je ne sais quoi n’est pas installé et si je ne vais pas assez vite pour lui fermer le clapet, s’affichera le message qu’il est en train de s’installer.

Et pendant ce temps-là, tout se bloque. Plus que pénible quand cela se reproduit 20 ou 30 fois en tapant une page. C’est bien la peine que je tape rapidement ! J’ai eu la chance d’apprendre la dactylo à 15 ans et se servir de ses 10 doigts sans avoir à regarder le clavier facilite le travail d’autant qu’au surplus, je suis devenue une as du copié-collé ce qui est quand même un avantage pour reproduire une citation. Mais cet avantage de rapidité disparaît quand tout patine à qui mieux-mieux. Snif ! Snif !

J’en reviens à mes photos sur WordPress. Elles s’affi-chent sur la base de données après que j’ai enregistré le texte. Je peux donc ensuite, les charger sur le texte au brouillon, aux dimensions qui me conviennent. Fort bien. Mais il n’est pas dit qu’elles s’affichent pour autant telles quelles sur l’article sauvegardé. Souventes fois, un carré vide avec une petite croix rouge et juste le titre de la photo ! Il me faut encore faire plusieurs manipulations, la recharger, ne pas oublier de mettre les mêmes dimensions. Parfois, à deux ou trois reprises. Usant !

Mais je tiens à mes illustrations autant qu’à mon style. Je suis obstinée en diable et moi qui manque pourtant cruellement de patience, je ruse sans cesse avec le sort contraire de la technologie défaillante pour parvenir à mes fins. Ce qui ne m’empêche pas de traiter l’ordi-nateur de tous les noms d’oiseaux que je connais, et je peux vous assurer que sur ce chapitre, la mémé Kamizole a un répertoire des plus variés !

Dernier aria (emmerde en Solognot) internet explorer bloque sur 20 minutes. Pratiquement, dès que j’affiche un article, hop ! un message pour me signaler que le système a rencontré un problème, et l’article s’envole. Or, contrairement à l’opinion de quelques abrutis lue sur certains commentaires du Monde quand 20 minutes a rencontré des difficultés financières – quoi ! un gratuit ! destiné aux gens du populo qui ne peuvent ou ne veulent acheter un quotidien… cela ne peut bien évidemment qu’être un journal de m…

Et ben, non ! Je ne saurais dire depuis combien de temps je suis abonnée à leur newsletter mais c’est un journal de qualité, fait par de vrais journalistes et qui sur certains sujets est même beaucoup plus didactique que d’autres titres. Sans même vous parler de leur excellent supplément économique E24. Ils n’oublient même pas d’être parfois critiques ! Bien sûr, il y a aussi des sujets pipoles que ne m’intéressent pas, mais il en faut pour tous les goûts.

Alors, il me faut là aussi ruser et m’armer de patience pour afficher les articles qui m’intéressent. Mais c’est chronophage en diable. A peine ais-je ouvert la page, je copie le lien sur un fichier Word. Et j’arrive en quelques tentatives à l’afficher pour pouvoir copier l’article (je préfère car je travaille ensuite plus facilement pour mon propre texte).

Quand je vous dis que la Maison Kamizole ne recule devant aucun sacrifice ! Le seul que je ne puis hélas me permettre c’est un ordinateur neuf.


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