Un jour la mère puritaine et républicaine débarque chez eux sans les en avertir...
On pourrait résumer ce film par la jeune fille naïve qui apaise le vieillard aigri. Ce vieillard n'a aucune compassion pour l'espèce humaine, ces "vers de terre". Comment peut-on aimer les hommes lorsque l'"on a été obligé d'installer des cuvettes automatiques dans les toilettes publiques parce qu'on ne peut pas compter sur les gens pour tirer la chasse d'eau ?".
Ce film comporte tous les éléments des comédies du réalisateur :
- la jolie actrice blonde. Cette fois, il a fait appel aux services de Evan Rachel Wood que l'on a pu apercevoir dans "Courir avec des ciseaux" ou "The Wrestler".
- une dose d'humour juif, qui contrairement à l'opinion d'OSS 117, est assez drôle. Dans ce film, Boris victimise en permanence les juifs - c'en est un - et en devient caricatural.
- après plusieurs films tournés à Londres, il raconte cette nouvelle histoire à New York, la ville où il a vécue.
- en tant que clarinettiste de jazz, il a mis une bande sonore très jazzy.
Boris, le personnage a des répliques cinglantes contre les Hommes. Souvent juste, son côté grincheux et borné le rend drôle et pathétique à la fois.
Bonne comédie.