LISBONNE, quatre journées d'été et de calme

Publié le 19 octobre 2010 par Mpbernet

Comme toujours après une séquence de visite intense, complètement immergée dans un paysage, une langue, une culture différente, j'ai un peu de mal à atterrir (au sens propre comme au sens figuré...)

Quelle belle ville !
Et un climat délicieux. Quatre jours où nous avons arpenté les ruas, largos, praças, avenidas en tous sens, sur sept collines, avec de bonnes chaussures et en faisant bien attention à ne pas se tordre les pieds, en plein soleil, avec le vent de la mer qui nous caressait le visage....une luminosité merveilleuse.
La première journée fut consacrée à la découverte du site - exceptionnel - de la baie formée par le Tage, les collines enserrant la ville basse, qui fut entièrement reconstruite à la suite du terrible tremblement de terre de la Toussaint 1755, suivi d'un tsunami et de violents incendies. A première vue, les édifices bâtis sur les collines (Principe Réal, San Beato, Château) résistèrent mieux que la basse ville, rasée puis reconstruite selon les principes des despotes éclairés revisités par la franc-maçonnerie très à la mode au XVIIIème siècle.

L'artisan de la reconstruction fut le Marquis de Pombal, dont l'effigie domine l'avenue centrale qui descend vers le centre ville. De toutes façons, toutes les rues conduisent au Tage, et au port.
Autre must de la ville : son système de transports publics, depuis les petits funiculaires au parcours vertigineux qui escaladent en grinçant les collines, très fréquentés des touristes ...et des pickpockets (Claude vous racontera son aventure),

les autobus qui vont partout même le dimanche, et un métro comme à Madrid ou Singapour - c'est à dire rapide et propre. Le tout en accès libre, grâce à une carte achetée pour 12€ pour 3 jours sans limitation....
Donc, une fois le décor planté, avec tous les clichés habituels comme ces groupes d'étudiants croisés avec leurs guitares et leurs capes noires déchirées, quelques images....Ensuite, nous visiterons les monuments !

Quant au Porto, en particulier celui dégusté dans le restaurant où venait écrire Fernando Pessoa place du Commerce, Chez Martinhio, il est naturellement délicieux mais nous n'en avons pas ramené : il est moins cher chez Nicolas !